JO 2024 - Tennis. Premier titre à 18 ans, fan des États-Unis… Cinq choses à savoir sur Arthur Fils

25/07/2024 07:30

Arthur Fils, 28e joueur mondial à seulement 20 ans, sera l'un des quatre représentants de la France au tournoi de tennis masculin des Jeux olympiques 2024 (27 juillet - 4 août). Perçu comme l'un des grands espoirs du circuit depuis son premier titre à 18 ans l'an dernier, ce titulaire d'un bac S est doté d'une « forte personnalité » qui peut parfois lui jouer des tours.

Du haut de ses 20 ans, Arthur Fils est déjà le 28e meilleur joueur de la planète tennis. Natif de Courcouronnes (Essonne), il a pour principal objectif de remporter un Grand Chelem. Mais avant cela, la nouvelle tête de proue du tennis français tentera de faire tomber les meilleurs joueurs du monde aux Jeux olympiques 2024, sur la terre battue de Roland-Garros. Voici cinq choses à savoir sur ce puncheur qui retient rarement ses coups.

Un premier titre chez les professionnels à 18 ans

Arthur Fils a signé son acte de naissance sur le circuit professionnel en remportant son premier titre à Lyon, l'an dernier, âgé de seulement 18 ans. Le jeune Français n'aurait même pas dû participer au tournoi, lui qui n'avait pas le classement suffisant pour intégrer le tableau principal. Mais les organisateurs lui ont accordé une invitation (wild-card), que le gamin sans complexe a fait fructifier de la meilleure des manières. Alors 118^e joueur mondial, Arthur Fils a triomphé du 28^e joueur mondial en finale pour se révéler à la planète tennis.

Begin as you mean to go on...

The moment @ArthurFilsFran1 won his first ATP title! 👏#OpenParc@OpenParcARApic.twitter.com/vZsxV21H6q

— Tennis TV (@TennisTV) May 27, 2023

Un bac S mention Très Bien

Doté d'un « physique de démolisseur et de qualités énormes » selon son ancien formateur Sébastien Poublet, Arthur Fils est aussi une tête bien faite. Même s'il n'aime pas rester assis derrière un bureau, l'Essonnien a dû jouer le jeu de l'école jusqu'au bout. « Le deal avec mes parents, et surtout avec ma mère, c'était d'avoir mon bac pour pouvoir continuer à jouer au tennis », confiait-il au site officiel de Roland-Garros.

Et comme Fils est un jusqu'au-boutiste qui veut réussir parfaitement tout ce qu'il entreprend, c'est avec une mention Très Bien à son Bac S qu'il a apporté le sésame à ses parents. Pas mal pour celui qui a suivi sa scolarité avec le Centre national d'enseignement à distance (Cned) dès « la 4e ou la 3e. »

Federer comme idole, Tsonga comme modèle

Droitier, frappant très fort des deux côtés et doté d'un coup droit maousse, Arthur Fils présente certaines similitudes avec Jo-Wilfried Tsonga (5^e joueur mondial en 2012). « Dans ma manière de jouer, c'est à lui que je m'identifie le plus », indiquait-il l'an dernier au moment d'évoquer la filiation entre sa génération et celle des quatre Mousquetaires français (Gasquet, Monfils, Simon, Tsonga).

Celui qui rêve de gagner Roland-Garros déclare néanmoins devoir progresser dans le toucher de balle, l'une des marques de fabrique de son « idole » Roger Federer. « Si j'avais pu jouer un match contre lui, j'aurais été vraiment heureux », confiait l'Essonnien au site officiel de Roland-Garros.

Un caractère bien trempé

Arthur Fils n'a pas attendu de faire partie du top 100 mondial pour exprimer ses (grandes) ambitions. En début d'année dernière, alors qu'il n'avait même pas remporté son premier tournoi à Lyon, il s'était fixé l'objectif d'atteindre « les demi-finales d'un Grand Chelem » avant 2024. « Il a une forte personnalité et dégage beaucoup de confiance en lui », confiait à Ouest-France Sébastien Poublet, son ancien formateur au Centre national d'entraînement (CNE) de Paris. Mais quand les choses ne tournent pas en sa faveur, Arthur Fils peut perdre ses nerfs.

Son coup de sang au Chili en début d'année reste encore dans les mémoires. « Va te faire foutre. Es-tu un putain d'athlète ? », avait-il hurlé à un superviseur pour lui reprocher le mauvais état du court de terre battue. « Ce n'est pas rare que je m'énerve », admettait le principal intéressé en mai auprès de L'Équipe. « Il a une tendance à l'autodestruction au moindre vent contraire », soulignait aussi son premier entraîneur, Jérôme Potier, auprès de Libération.

Entre Rublev à Dubaï et Arthur Fils à Santiago c'était tendu hier sur les courts avec les superviseurs

Arthur a seulement pris un avertissement alors qu'il insulte le superviseur

Pas les mêmes règles selon les continents apparemment
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— Jeu Blanc (@JeuBlanc_off) March 2, 2024

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