JO 2024 - Tennis. « On me prenait pour un fou » : Gaël Monfils rêve d'une médaille olympique à Paris

Alors que Gaël Monfils retrouve les courts ce mercredi 24 avril lors du Masters 1000 de Madrid, le Français s'est confié à Eurosport concernant son objectif d'être aux Jeux olympiques de Paris 2024. À 37 ans, le 40e joueur au classement ATP se rapproche d'une qualification olympique.

« Pour moi, Paris, tout le monde sait que c'est assez spécial, de jouer à Roland-Garros, en plus les Jeux olympiques. Ce serait quelque chose de spécial, d'immense. » Comme de nombreux athlètes français, Gaël Monfils n'a jamais caché son envie de participer aux JO 2024 à domicile. Après cette déclaration en février 2024, le n°40 au classement ATP est bien placé pour réaliser ce rêve.

« On me prenait pour un fou »

Alors qu'il s'est accordé une pause après son élimination en 16es de finale du Masters de Monte-Carlo face à Daniil Medvedev (6-2, 6-4), le Français s'est confié à Eurosport avant son entrée en lice à Madrid, ce mercredi 24 avril. « On ne peut pas parler de ça encore. Je ne veux pas me projeter. Quand j'ai dit que je voulais me qualifier pour les Jeux, on me prenait pour un fou. C'est pour ça que j'ai envie de garder tout ça pour moi pour l'instant. »

Actuellement 31e à la race olympique et surtout 3e Tricolore derrière Ugo Humbert et Adrian Mannarino (sur quatre places maximum), la « Monf » se rapproche tout doucement d'une quatrième participation aux Jeux olympiques après Pékin 2008, Rio 2016 et Tokyo 2021. « Tous les Jeux auxquels j'ai pu participer, il y a eu des ambiances incroyables avec des connexions et des amitiés avec d'autres athlètes. J'ai connu Pierre-Ambroise Bosse et on est devenus très potes par exemple. Lors des derniers Jeux, on était beaucoup avec les footeux donc c'était cool. On s'était bien marrés. Lors de mes premiers Jeux en 2008, j'avais l'impression d'être de retour à l'Insep avec tous mes potes. »

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Gaël Monfils est également soutenu à la maison par sa femme, Elina Svitolina, médaillée de bronze au Japon en 2021. « Elle sait que c'est un de mes objectifs de me qualifier. Je sais qu'elle a envie de gagner encore une médaille pour son pays, encore plus maintenant (alors que l'Ukraine est en guerre contre la Russie depuis plus de deux ans). Quand on est là, sa médaille est à la maison, mais quand on n'est pas là, on la met en sécurité à Andorre parce qu'on veut la préserver. Je l'ai touchée, bien sûr, nos familles ont pris plein de photos avec. C'est quelque chose de magique. C'est une fierté pour ma femme et je trouve ça extraordinaire. »

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