JO 2024. Pris par le gendarme de l'antidopage, ces athlètes vont manquer les Jeux

Plusieurs grands noms de leur discipline, pris par le gendarme de l'antidopage, ont été suspendus et ne disputeront pas les Jeux olympiques de Paris 2024, qui débutent officiellement ce vendredi soir.

Ils nourrissaient beaucoup d'espoir de disputer les Jeux de Paris (26 juillet-11 août). Pris par le gendarme de l'antidopage, ils n'en seront pas. Voici une liste non-exhaustive de quelques grands absents :

Le perchiste brésilien Thiago Braz

Sacré champion olympique 2016 du saut à la perche chez lui à Rio, Thiago Braz, a été suspendu 16 mois pour dopage jusqu'en novembre 2024 après un contrôle positif à l'ostarine – une substance interdite qu'il dit avoir consommée involontairement via des compléments alimentaires. Il a fait appel de sa suspension devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).

Le fondeur espagnol Mohamed Katir

Déjà suspendu deux ans pour trois manquements à ses obligations de localisation antidopage, le vice-champion du monde espagnol du 5.000 m Mohamed Katir, 25 ans, est également poursuivi pour « falsification » par l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU), a annoncé le 12 juin l'instance antidopage.

Le fondeur kényan Rhonex Kipruto

Recordman du monde du 10 km sur route à Valence en 2020 et médaillé de bronze mondial en 2019 à Doha, Rhonex Kipruto, 24 ans, a été suspendu six ans pour dopage par l'AIU, jusqu'en mai 2029. Son record du monde est annulé, de même que tous ses résultats entre le 2 septembre 2018 et le 11 mai 2023, date du début de sa suspension provisoire.

Le marathonien kényan Lawrence Cherono

Lawrence Cherono, 4e des Jeux de Tokyo en 2021 et vainqueur des marathons de Boston et de Chicago en 2019, a été suspendu sept ans, jusqu'en juillet 2029, pour dopage par l'AIU.

Le fondeur de 35 ans, 12e meilleur marathonien de l'histoire avec un record en 2 h 03 min 04 sec en 2020, avait été contrôlé positif à la trimétazidine, un médicament essentiellement utilisé pour prévenir les angines de poitrine, lors d'un prélèvement effectué hors compétition le 23 mai 2022.

La fondeuse éthiopienne Zerfe Wondemagegn

L'Ethiopienne de 22 ans, finaliste des 3.000 m steeple aux Jeux olympiques de Tokyo et quatrième des Mondiaux d'athlétisme de Budapest en 2023, a été suspendue pour cinq ans après avoir été testée positive à deux substances interdites : l'EPO et la testostérone.

Zerfe Wondemagegn a reconnu avoir enfreint les règles antidopage après que des échantillons qu'elle a donnés ont révélé des traces de testostérone et de l'EPO.

La sprinteuse nigériane Blessing Okagbare

La Nigériane, spécialiste du sprint, du saut en longueur et du triple saut, a été contrôlée positive à l'hormone de croissance, dont la notification a été révélée en pleine période des JO de Tokyo en 2021, entraînant son exclusion dans la foulée. En février 2022, elle a été convaincue de dopage à l'EPO qui lui a valu la lourde sanction de 5 ans de suspension, portée à 10 ans par l'AIU, pour « s'être soustraite à la collecte d'échantillons et avoir falsifié ou tenté de falsifier le processus de contrôle du dopage ».

Le Jamaïcain Christopher Taylor

Le sprinteur jamaïcain de 24 ans, médaillé d'argent du relais 4x400 m aux Mondiaux 2022, purge une suspension de 30 mois jusqu'en mai 2025 infligée par l'Unité d'intégrité de l'athlétisme. Il lui est reproché notamment d'avoir refusé de se soumettre au prélèvement d'un échantillon lors d'un contrôle inopiné en 2023.

Le cas du nageur chinois Sun Yang

Triple champion olympique, Sun Yang a vu sa suspension de quatre ans et trois mois pour violation des règles antidopage prendre fin au mois de mai. Trop juste pour se p...

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