JO 2024 - Escrime. Balzer, Cannone, Thibus… Quelles sont les chances de médailles françaises ?

L'équipe de France d'escrime est très ambitieuse pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Malgré une saison marquée par des remous en interne, elle vise huit médailles, dont quatre en or. À Tokyo, les tireurs tricolores avaient ramené cinq breloques, dont deux titres olympiques. Découvrez les différentes chances de médailles françaises.

Discipline la plus médaillée de l'équipe de France dans l'histoire des Jeux olympiques avec 128 médailles, dont 43 titres, l'escrime vise encore une fois une pluie de breloques à l'occasion des Jeux olympiques de Paris. Malgré une saison marquée par les tensions internes, les Bleus ont obtenu directement leur quota pour les six épreuves par équipes et auront donc également trois tireurs par arme dans les tableaux individuels.

Sur la piste du Grand Palais, la Fédération française espère décrocher huit médailles, dont quatre en or. « Nos six équipes ont la capacité de ramener une médaille, souligne Jean-Yves Robin, directeur technique national. On ne sera pas loin du compte si c'est le cas. »

Balzer et Apithy-Brunet ensemble sur le podium au sabre ?

Les atouts tricolores sont nombreux. En individuel, c'est au sabre féminin que le clan français semble le mieux armé. Avec Sara Balzer, victorieuse de quatre manches de Coupe du monde cette saison (Alger, Athènes, Saint-Nicolas, Plovdiv), et Manon Apithy-Brunet (n°5 mondiale), championne d'Europe l'an passé et médaillée de bronze à Tokyo, pourraient se retrouver ensemble sur le podium si le tableau le permet.

Au fleuret, Ysaora Thibus est bien là et c'est déjà une première victoire pour la Guadeloupéenne. Suspendue puis blanchie après un contrôle antidopage positif, révélé en février, blessée à un genou en juin lors des championnats d'Europe, l'ancienne championne du monde (2022) défendra bien ses chances à Paris. Malgré ces derniers mois chaotiques, la protégée de Giulio Tomassini reste un épouvantail pour le podium. Pauline Ranvier a aussi de réelles chances.

À l'épée, Marie-Florence Candassamy (n°2 mondiale), seule Française sacrée championne du monde à Milan l'été dernier, sort d'une saison compliquée par un covid long. De son côté, Auriane Mallo-Breton a remporté le GP de Cali en mai et a également un coup à jouer. Coraline Vitalis sera la troisième Française à tirer en individuel.

Une médaille dans le viseur pour chaque épreuve par équipes

Côté masculin, les chances de médailles sont également nombreuses. Malgré un climat délétère durant la préparation chez les épéistes, les trois Français en lice en individuel (Yannick Borel, Romain Cannone, Luidgi Midelton) sont des prétendants sérieux au podium.

Au sabre, Sébastien Patrice a remporté son premier succès en Coupe du monde à Madrid, en mai. Si le Hongrois Áron Szilágyi, triple champion olympique en titre, est une nouvelle fois le grand favori, il a un vrai coup à jouer pour la médaille. Boladé Apithy et Maxime Pianfetti seront les deux autres tricolores en lice.

Au fleuret, Enzo Lefort, n°1 Français, espère décrocher une première breloque olympique pour ce qui pourrait être ses derniers Jeux. Maxime Pauty, en bronze aux Europe, le mois dernier, et Julien Mertine espèrent aussi se frayer un chemin jusqu'au podium.

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