JO 2024. Barres, sol… Les gymnastes japonais confrontés à du matériel « inconnu » à Paris

Les épreuves de gymnastiques des Jeux olympiques de Paris 2024 débutent ce samedi 27 juillet. Les gymnastes ont commencé à s'entraîner sur des équipements bien différents de ceux auxquels ils sont habitués.

L'habit ne fait pas le moine mais est-ce que l'équipement fait l'athlète ? Pour les Jeux olympiques de Paris 2024, les gymnastes japonais sont confrontés à un fabricant différent de celui qu'ils ont l'habitude d'utiliser. Les tournois nationaux utilisent la plupart du temps des équipements fabriqués par l'entreprise nationale Senoh, tandis que les Jeux de Paris sont équipés des équipements fabriqués par la société française Gymnova. Les deux types de matériaux répondent aux normes fixées par la Fédération internationale de gymnastique. Cependant, des différences sont notables et révélées par le journal The Japan Times, ce jeudi 25 juillet.

Un équipement adapté

Ainsi, les structures de fixation des barres horizontales et asymétriques sont différentes. Celles produites par Senoh se courbent facilement, selon le média japonais, alors que la technologie développée par Gymnova limite la flexion vers l'avant et vers l'arrière des barres. Les sols fabriqués par Gymnova seraient aussi plus rebondissants que les produits Senoh. La porte-parole de Senoh, Nonoko Hiyoshi, explique que l'équipement a été conçu pour s'adapter au physique des athlètes japonais connus pour être légers.

Quel impact ?

Est-ce que ces différences peuvent avoir un grand impact ? À très haut niveau, on peut facilement penser que oui. Cela va demander un peu d'huile de coude et d'adaptation aux athlètes japonais qui avouent avoir eu du mal à décrocher et à remettre les barres Gymnova en place. Mais Takaako Sugino a déclaré qu'il s'était progressivement habitué aux équipements du fabricant français. « Je suis devenu de plus en plus bon à mesure que je m'entraînais », a-t-il déclaré.

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Daiki Hashimoto, qui a remporté l'or au concours général individuel masculin et à la barre horizontale aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021 aurait commis quelques erreurs en raison du rebond du sol lors d'un camp d'entraînement en France à l'approche des Jeux de Paris.

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