Paris 2024. Voilà à quoi va ressembler la fête d'adieu pour les Jeux

Ce soir, au Stade de France, aura lieu la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques et de Paris 2024. Autour de Jean-Michel Jarre, le spectacle promet d'en mettre plein les oreilles et les yeux.

La vasque va s'éteindre. Et, cette fois, elle ne se rallumera pas dans deux semaines comme pour les Jeux paralympiques, le match retour des JO. Car les Jeux de Paris, c'est fini ! Il restera l'héritage, matériel, immatériel et symbolique. Les médailles pour les champions, les souvenirs pour tous. « Ça aurait difficilement pu mieux se passer », glissait vendredi après-midi Tony Estanguet, le président de Paris 2024, à des bénévoles d'associations récupérant les surplus alimentaires des sites de compétition. Dans une ambiance festive et fraternelle, aucun incident majeur de sécurité n'a été déploré. Dans quelques semaines, le bilan économique sera consolidé.

Mais en attendant, ce soir au Stade de France (et sur France 2), à partir de 20 h 30, il faut clore les Jeux paralympiques et les Jeux au sens large. « Là, on a très envie de faire la fête pour la dernière ! » explique Thierry Reboul, le directeur des cérémonies de Paris 2024. Il rembobine : « Pour la première sur la Seine, on a parlé de la France ; pour la deuxième et la clôture des JO, des valeurs universelles ; pour la troisième avec l'ouverture des Jeux paralympiques à la Concorde, du handicap et de son intégration. »

L'électro à l'honneur

« On veut que cet été de folie se termine de la plus belle des manières, promet Tony Estanguet.  On va mettre à l'honneur une dernière fois les athlètes et les artistes. Car le sport et la musique sont très complémentaires. » Ce soir, on va danser !

En présence de 5 000 para-athlètes et accompagnants, la soirée sera divisée en deux parties : la première, jusqu'à 21 h 45 environ, mêlera protocole (drapeaux, hymnes, discours), prestations scéniques orchestrées par le directeur artistique Thomas Jolly avec une cinquantaine de performeurs, et épisode d'une quinzaine de minutes assuré par Los Angeles qui accueillera les Jeux en 2028.

La deuxième partie durera autour d'une heure et mettra à l'honneur l'électro, avec vingt-quatre DJ représentants des générations et des genres différents. « On retracera l'histoire de la musique électronique, née en France il y a cent ans par les ondes Martenot (instrument de musique). Elles ont été créées officiellement en 1928 mais dès 1924, on en avait de premières », explique le directeur musical Victor Le Masne.

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Ce spectacle sera donc un grand « voyage de l'onde » où les rois et reines de l'électro se succéderont. Parmi eux : Cassius, The Avener, Étienne de Crécy, Irène Drésel, Martin Solveig, Nathalie Duchene, Ofenbach. Et… Jean-Michel Jarre, qui lancera le mouvement avec un remix de ses tubes. « Chacun va faire son 100 mètres dans un grand relais collectif, image le DJ. Et la scénographie permettra de toucher les spectateurs dans le stade mais aussi à la télévision. »

Les spectateurs seront mis à contribution avec des bracelets lumineux. « Il y aura de l'histoire, du festif et du spectaculaire », indique le producteur Romain Pissenem, spécialiste des shows à effet « waouh ». Il promet des feux d'artifice, beaucoup. Et 15 000 lumières. Avant que les Jeux ne s'éteignent… 

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