JO 2024. Une « cinquantaine » de militants d'Extinction rebellion arrêtés à Paris, confirme Darmanin

Soupçonnés d'avoir planifié des actions de sabotage, une « cinquantaine » de personnes ont été arrêtées à Paris, a confirmé ce lundi Gérald Darmanin. Selon le ministre, ils visaient les premières épreuves des Jeux olympiques de Paris.

44 militants du mouvement écologiste Extinction rebellion ont été arrêtés samedi à Paris, a rapporté Le Parisien samedi 27 juillet. Une information confirmée par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, ce lundi 29 juillet. « Les services de renseignements ont été très efficaces », s'est-il félicité dans l'émission Télématin.

Le ministre a confirmé « une cinquantaine d'interpellations de personnes, qui, avec d'autres, environ 150 [personnes], voulaient faire des actions de sabotage ou de contestation radicale » à Paris pendant les premières épreuves de Jeux Olympiques.

Des tipis et des seaux remplis d'eau

Selon Le Parisien, les militants écologistes ont été interpellés rue Mazarine, dans le VIe arrondissement de Paris. Des bottes de paille, des « mats » destinés à former des tipis, des toilettes sèches et des seaux remplis d'eau ont été saisis dans un camion conduit par l'un des militants. Ils ont été placés en garde à vue.

Samedi, l'organisation de défense de l'environnement avait annoncé l'annulation d'une manifestation « contre les saccages sociaux et environnementaux de Paris 2024 », « suite à la répression qui s'est abattue sur les militants avant même le début de celle-ci », évoquant sur X des « interpellations préventives d'activistes et journalistes nassés ».

L'un des avocats du mouvement, Alexis Baudelin, avait déclaré à l'AFP qu'une « trentaine de personnes ont été interpellées samedi à Paris préventivement, sans qu'il n'y ait véritablement d'infraction à leur reprocher ».

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