JO 2024. Pourquoi se connecter à un réseau Wifi public à Paris n'est pas une bonne idée
29/07/2024 14:54
De nombreux réseaux Wifi libres d'accès à Paris ne seraient pas sécurisés selon Kaspersky, entreprise spécialisée dans la cybersécurité. Elle alerte sur les risques encourus par les utilisateurs, notamment sur les vols de données.
Avec les Jeux olympiques, les spectateurs en visite dans la capitale pourraient tenter de se connecter à l'un des nombreux réseaux Wifi proposés en libre accès. Or, selon Kaspersky, géant russe de la cybersécurité, d'importants problèmes de sécurité se posent. La société a analysé près de 25 000 points Wifi libres d'accès dans des lieux fréquentés de Paris, comme les stades, la Tour Eiffel ou le musée du Louvre. Il en ressort que plusieurs d'entre eux présentent des risques pour les utilisateurs, rapporte Tech & Co, vendredi 26 juillet.
Dans un communiqué, l'entreprise assure que « les cybercriminels peuvent utiliser les points d'accès publics pour intercepter vos données ». Selon elle, au moins, 25 % des points Wifi analysés affichent des problèmes de sécurité permettant à des personnes malveillantes de subtiliser les mots de passe ou les informations bancaires des utilisateurs.
We examined the #security of public #WiFi hotspots in Paris on the eve of the #Olympics. Here's what we found out https://t.co/1vKDYMolwKpic.twitter.com/QTjcKOA8NW
— Kaspersky (@kaspersky) July 25, 2024
Des vols de données
En cause notamment : un chiffrement faible, voire inexistant, qui rend ces points Wifi plus vulnérables. Il serait facile pour les cybercriminels de « compromettre des réseaux légitimes pour intercepter et manipuler les transferts de données », selon un responsable du centre de recherche de Kaspersky. Les malfrats seraient notamment en mesure de mettre en place de faux points d'accès.
Kaspersky déplore également le fait que 20 % de ces réseaux sont configurés en WPS. Censé rendre la connexion plus facile pour les utilisateurs, ce standard serait néanmoins « obsolète et facile à compromettre », préviennent les experts. L'entreprise estime que seuls 6 % des réseaux utilisent le WPA3, un protocole de sécurité qui contient notamment une protection contre les attaques par force brute. Cette technique de piratage consiste à essayer des séries de mots de passe jusqu'à trouver la bonne combinaison.
