JO 2024. « La France, pays de liberté » : Gérald Darmanin défend la cérémonie d'ouverture

Interrogé sur France 2 ce lundi 29 juillet, le ministre démissionnaire de l'Intérieur Gérald Darmanin a défendu la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 en évoquant notamment la liberté de création des artistes.

La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 qui s'est déroulée vendredi 26 juillet a fait débat. Gérald Darmanin pris position ce lundi sur France 2, estimant que la France était « un pays de liberté, liberté sexuelle, liberté religieuse, liberté de se moquer, de caricaturer », face aux critiques notamment de la Conférence des évêques de France (CEF). L'épiscopat catholique a déploré samedi « des scènes de dérision et de moquerie du christianisme ». « On peut aimer ou ne pas aimer certains tableaux, cela a été mon cas. Mais je pense qu'il ne faut pas comprendre au-delà de ce que la France laisse comme message, (c'est-à-dire) un message de liberté », a ajouté sur France 2 le ministre de l'Intérieur démissionnaire, également en charge des cultes.

« Les goûts et les couleurs ne se discutent pas »

« Les évêques de France font la communication qu'ils souhaitent […]. Depuis toujours l'art, et ce qu'on a vu était de l'art, a été critiqué par les responsables religieux et par d'autres, mais il faut accepter ce débat autour de l'art et cette liberté de création des artistes, sinon nous ne sommes pas la France », a poursuivi Gérald Darmanin, pour qui « les goûts et les couleurs ne se discutent pas ».

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Si les scènes incriminées ne sont pas mentionnées par la CEF, un moment marquant de la cérémonie a été un tableau intitulé « Festivité » commençant par l'image d'un groupe à table, dont plusieurs drag-queens, faisant penser à « La Cène », la peinture de Léonard de Vinci évoquant le repas de Jésus avec ses apôtres. Ce qu'a démenti le concepteur de la cérémonie Thomas Jolly. Certains y ont vu un appel au tableau « Le Festin des dieux » peint au XVIIe siècle par Jan Harmensz van Biljert.

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