JO 2024 - Judo. Parisienne, croyante, revancharde… Trois choses à savoir sur Marie-Eve Gahié

La judokate française Marie-Eve Gahié (-70 kg) combat ce mercredi 31 juillet, aux Jeux olympiques de Paris 2024. Non-sélectionnée pour les JO de Tokyo en 2021, la Parisienne aborde le rendez-vous olympique avec beaucoup d'envie. Voici trois choses à savoir sur elle.

La fête à la maison. Marie-Eve Gahié, 27 ans (-70 kg), va disputer ses premiers Jeux olympiques, ce mercredi 31 juillet. Elle combattra tout près de là où elle a ses habitudes, dans le XVe arrondissement de Paris. Championne du monde 2019, double championne d'Europe en 2022 et 2023, elle a toutes ses chances. Voici trois choses à savoir sur elle.

Elle a raté les Jeux de Tokyo à cause du Covid

Marie-Eve Gahié n'a pas eu le Covid au moment des JO de Tokyo. En revanche, elle aurait dû y participer si les Jeux n'avaient pas été décalés d'un an en raison de la pandémie de Covid. Le report lui a été fatal, car c'est finalement Margaux Pinot qui a pris les devants in extremis et a obtenu son ticket pour les Jeux. Championne du monde en 2019, numéro 1 française, Marie-Eve Gahié devait être de l'aventure au Japon en 2020. Mais elle ne l'a pas été en 2021. « C'était assez difficile, en tant que championne du monde, de ne pas aller à Tokyo. J'ai pris le temps de pleurer, je l'avoue, de faire le point et de revenir tout doucement, de reprendre goût au judo, et de peser le pour et le contre. Et j'ai continué… » Depuis Tokyo, la judokate bleue a ainsi repris sa marche en avant. Elle a décroché sept podiums en Grand Slam, deux titres européens, une deuxième place aux Mondiaux cette année… La voilà 7e mondiale, avec un judo toujours aussi propre et posé. « Je suis fière de mon parcours et je serais encore plus fière après le titre que je ferai tout pour avoir. Je suis fière de ne pas avoir baissé les bras. »

Elle est très croyante

Marie-Eve Gahié, 27 ans, croit en dieu et est une catholique pratiquante. « J'ai eu une éducation religieuse et aujourd'hui j'ai une relation avec Dieu. Pour moi, vivre une relation avec Dieu et croire en Dieu, c'est la plus belle des choses dans ma vie. Et cette année, je n'ai pas eu une année très facile, j'ai eu la perte de mon père, j'ai été blessée. Ce sont des moments où ma foi a été mise à rude épreuve. » En compétition, « je suis tout le temps en prière. J'ai des moments où j'interagis avec mon entraîneur, où je vais combattre. Mais il y a des moments où j'ai besoin de prier. »

Elle est très Parisienne… mais vient souvent en Bretagne

Parisienne pur jus, la Française a fait des malheureux parmi ses amis. « J'ai beaucoup de monde qui voulait venir aux Jeux, de la famille, des potes. Il a fallu faire le tri, c'était comme un mariage (rires)… » Elle est « très XVe », adore son arrondissement « très mixte », mais connaît bien l'endroit où se déroulent les JO pour le judo. « L'Arena Champ de Mars, c'est près de chez ma mère, elle pourra venir à pied. » Pour elle, être Parisienne, c'est « prendre le métro et kiffer prendre le métro même si aux heures de pointe tu sais qu'il y a plein de personnes… C'est voir la Tour Eiffel et l'admirer à chaque fois que tu passes à côté. C'est connaître ton quartier par cœur, un quartier qui fait Paris. » Pour autant, Marie-Eve Gahié quitte souvent Paris. Elle vient d'ailleurs régulièrement en Bretagne, dans le Finistère-Sud, d'où est originaire son compagnon.

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