JO 2024 - Canoë-kayak. Les chiffres fous qui illustrent la performance XXL de Nicolas Gestin

Sacré champion olympique pour la première fois de sa carrière en canoë slalom, lundi 29 juillet à Vaires-sur-Marne, Nicolas Gestin (24 ans) a dominé de A à Z l'épreuve des Jeux olympiques 2024. Voici quatre chiffres qui démontrent que le Finistérien était tout simplement trop fort.

Tout simplement le plus fort. Nicolas Gestin a dominé de la tête aux pieds la compétition de canoë slalom des Jeux olympiques 2024 à Vaires-sur-Marne. Le Français, originaire de Quimperlé, a décroché le premier titre olympique de sa carrière, lundi 29 juillet.

Un sans-faute

Durant ses quatre manches (qualifications, demi-finale, finale), Nicolas Gestin n'a écopé d'aucune pénalité. Autrement dit, le Tricolore n'a touché aucune porte. Un seul concurrent a également réalisé un sans-faute durant ces deux journées de compétition : l'Allemand Sideris Tasiadis.

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Une domination sans partage

Quatre manches, quatre victoires. Nicolas Gestin a remporté les deux manches de qualification, la demi-finale et la finale. Seul le Slovaque Michal Martikán, double champion olympique 2000 et 2008 et 15 fois champion du monde, a réalisé pareille performance, en 2008, lors des JO de Pékin (Chine).

Le plus grand écart jamais enregistré

5,48. C'est l'écart qui sépare Nicolas Gestin de son dauphin britannique Adam Burgess en finale. Jamais, depuis la réintroduction du canoë slalom aux JO de Barcelone (Espagne) en 1992 et dans ce format de compétition, un écart aussi grand n'avait été enregistré en finale des Jeux olympiques. En 1972, pour la première apparition de l'épreuve à Munich (Allemagne), l'athlète de la RDA Eiben Reinhard s'était imposé devant celui de la RFA Reinhold Kauder avec 12,04 secondes d'avance. Mais il y avait alors plusieurs manches cumulées pour déterminer le classement.

Moins de temps que les autres sur l'eau

En demi-finale comme en finale, Nicolas Gestin a réalisé des temps canons. Si bien que le nouveau champion olympique est l'athlète qui a passé le moins de temps sur l'eau pendant ces quatre manches. Au total, il a passé 363,16 secondes sur l'eau. Soit 13 secondes de moins que le vice-champion olympique Adam Burgess (363,16). Un exploit dans un sport où la victoire peut se jouer au dixième, voire moins. En 2004 à Athènes (Grèce), Tony Estanguet était devenu champion olympique pour… 0,008 seconde.

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L'Espagnol Miquel Trave, 5e en raison de 2 secondes de pénalité, est le deuxième athlète à avoir passé le moins de temps sur l'eau (370,25). Il aura tout de même passé 7 secondes de plus que Nicolas Gestin, même s'il est le seul à avoir titillé au chrono le Français lors de la deuxième manche de qualification. Il l'avait alors battu (87,45 secondes contre 89,9). Mais l'Espagnol avait écopé de 56 secondes de pénalité, dont 50 pour avoir manqué une porte.

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