JO 2024. 80 pages, 469 vignettes à collectionner : l'album Panini des Jeux de Paris est sorti

02/04/2024 09:00

La célèbre maison d'édition Panini lance, ce mardi 2 avril, un album inédit à l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Un album de 80 pages qui fait la part belle à l'équipe de France olympique et où toutes les disciplines des JO sont représentées. Avis aux amateurs, il y a 469 vignettes à collectionner avant la cérémonie d'ouverture, le 26 juillet prochain !

La filiale française de Panini, maison d'édition italienne célèbre pour ses albums d'images autocollantes à collectionner, fête cette année ses 50 ans. Un heureux hasard du calendrier fait que ce 50e anniversaire tombe en plein dans cette année 2024. « Lorsqu'on a su que les JO étaient attribués à Paris (le 13 septembre 2017), on s'est dit que c'était un coup du destin ! », sourit Isabelle Fillon, directrice marketing-communication de Panini France.

Dès lors, la maison d'édition n'a pas perdu de temps. La création d'un album spécial JO 2024 lui a semblé « évidente ». Il a fallu très vite plancher sur les exigences logistiques liées à un tel projet jusqu'à sa validation par le Cojo (Comité d'organisation des Jeux olympiques) en 2020, en pleine année Covid.

Quatre ans plus tard, le pari est réussi. L'album spécial Panini des JO de Paris 2024 sort officiellement de mardi 2 avril, en pleine Semaine olympique et paralympique, et sera disponible chez tous les marchands de journaux au plus tard ce mercredi. Un album de 80 pages qui rassemblent les athlètes olympiques et paralympiques de l'équipe de France, et dans lequel toutes les disciplines des JO sont mises à l'honneur.

Pour Panini, ce n'est pas une première puisque son antenne anglaise avait déjà lancé un album spécial à l'occasion des JO de Londres 2012, mais dans lequel des athlètes britanniques partageaient l'affiche avec les grandes stars internationales des Jeux, dans une stratégie plus globale. Panini France a cette fois préféré se centrer uniquement sur les sportifs tricolores. « Le plus important pour nous était de pouvoir représenter l'ensemble des disciplines, majeures comme "mineures", explique Isabelle Fillon. Il fallait aussi être équilibré sur le sport masculin, féminin, etc. On a été pragmatique dans la sélection des athlètes. Les choix se sont faits au fur et à mesure qu'ils validaient leur présence aux JO. »

Des choix et quelques paris pour les athlètes à l'honneur

Avec 441 sportifs représentés (469 vignettes au total) sur les quelque 1 000 athlètes qui représenteront la France cet été aux JO, Panini a dû faire des déçus. « On préfère voir le verre à moitié plein en se disant qu'on fait 441 heureux, rigole la directrice marketing-communication. Il faut aussi que la collection reste "faisable". S'il y avait plus de 1 000 stickers à collectionner, ça pourrait démotiver les gens. »

Contrainte de lancer un album au moins deux mois avant le début d'un événement sportif et donc d'enclencher son processus d'impression bien en amont, la maison d'édition a d'abord contacté et/ou rencontré les athlètes intéressés pour figurer dans cette collection JO. Certains étaient déjà qualifiés pour l'échéance olympique. Pour d'autres qui n'ont pas encore composté leur billet pour la grand-messe olympique, Panini assume en revanche faire des paris. « Par exemple, un Kevin Mayer (qui court toujours derrière les minima du décathlon) est bien dans la collection », glisse Isabelle Fillon.

La problématique des sports collectifs, dont les sélections sont dévoilées très tardivement, était la plus épineuse. « Pour les sports collectifs, on a pu échanger avec les différentes fédérations, détaille la directrice marketing-communication. Dans le cas particulier du football, la discipline sera présente mais, en revanche, on ne s'est pas risqué à représenter le foot masculin dans la collection car il y avait trop d'inconnues par rapport aux contraintes que l'on connaît (les clubs ne sont pas obligés de libérer leurs joueurs pour les JO)… »

Pour le basket, pas de Victor Wembanyama - « On n'a malheureusement pas pu lui proposer car il n'était pas en sélection sur les derniers rassemblements » -, mais les valeurs sûres de l'équipe de France, comme Rudy Gobert. « Cela reste à chaque fois des paris, car même certains athlètes déjà qualifiés peuvent toujours risquer de ne pas concourir le jour J à cause d'une blessure. Peut-être que les plus déçus seront ceux qui étaient déjà qualifiés avant la confection de l'album ou ceux qui se sont qualifiés au moment où on était en pha...