Jeux paralympiques: «C'était magique», racontent des jeunes de l'Institut médico-éducatif de Carhaix

Six jeunes de l'Institut médico-éducatif de Carhaix (Finistère) ont assisté, la semaine passée, aux Jeux paralympiques 2024 à Paris. Un voyage sportif mais également culturel, empreint de visites de monuments.

Lorsque ces six jeunes sportifs de l'AS de l'Institut médico-éducatif (IME) de Carhaix évoquent leur escapade parisienne, leurs yeux pétillent et leurs sourires se font larges. Mardi 3 septembre 2024, accompagnés d'Anthony Le Coz, leur professeur d'éducation physique, d'Olivier Joseph, éducateur chargé du dossier autonomie dans le transport, et d'Orlane Collorec, stagiaire, ils ont rejoint la capitale.

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Le lendemain, direction le Grand Palais pour assister aux épreuves de taekwondo, à l'occasion des Jeux paralympiques. « C'était magique et impressionnant d'entrer dans ce lieu réservé, pour l'occasion, aux sports de combat », reconnaît Alexandra, une des étudiantes.

L'après-midi était consacrée, elle, au badminton. « Une compétition spécialement retenue dans le programme car nos jeunes pratiquent cette discipline, lors des cours d'EPS », précise Anthony Le Coz.

« Nous avons effectué 18 km lors de cette belle balade »

Après une bonne nuit de sommeil, la joyeuse bande a visité Paris. « Nous avons découvert la Tour Eiffel et ses nombreuses marches, l'Arc de Triomphe, le Sacré-Cœur et nous nous sommes rendus au Jardin des Tuileries pour apercevoir la vasque olympique, se remémore Jordan. Nous nous sommes déplacés en métro et nous avons effectué 18 km dans la journée, lors de cette belle balade. »

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Un journal interne pour raconter leurs souvenirs

De retour le vendredi 6 septembre, en terres carhaisiennes, les jeunes ont été sollicités par leurs copains pour raconter le voyage. « Leurs souvenirs figureront dans le journal interne de l'établissement et nous effectueront un diaporama de notre périple, confirme Olivier Joseph qui s'est dit  surpris  de ses jeunes très endurants, ou encore de cette facilité à assimiler les déplacements dans le métro. Ils ont très vite compris le système. C'est une très bonne chose qu'ils puissent s'acclimater aussi facilement, loin de leurs bases. »

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Si ce projet sportif et culturel, commencé sur le tard, a donné satisfaction, l'idée d'en bâtir un autre devrait faire son chemin. « Effectivement, précise Anthony Le Coz, un autre dossier est dans les tuyaux et devrait aboutir, en juin 2025. Mais il est encore trop tôt pour en parler », confirme l'éducateur sportif.

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