Gameday : Matchs du Dimanche Week 16

Aujourd'hui à 11:00 AM

Sommaire

New York Giants @ Atlanta Falcons
Arizona Cardinals @ Carolina Panthers
Detroit Lions @ Chicago Bears
Tennessee Titans @ Indianapolis Colts
Los Angeles Rams @ New York Jets
Philadelphia Eagles @ Washington Commanders
Cleveland Browns @ Cincinnati Bengals
Minnesota Vikings @ Seattle Seahawks
New England Patriots @ Buffalo Bills
Jacksonville Jaguars @ Las Vegas Raiders
San Francisco 49ers @ Miami Dolphins
Tampa Bay Buccaneers @ Dallas Cowboys

New York Giants (2-12) @ Atlanta Falcons (7-7)

Décision marquante pour les locaux qui ont donné les clés du camion au rookie pour tenter d’arracher la couronne de NFC South ; d’aucuns diront que battre les Giants ne sera pas la preuve ultime, mais ce sera déjà un début.

Drew Lock est le quatrième Quarterback pour New York dans une offensive où Tyrone Tracy et Malik Nabers sont les figures de proue (ce qui n’est pas si mal pour le futur). La défense d’Atlanta a toujours un gros souci de pass-rush, ce qui n’aide pas sa couverture.

La parole est donc à Michael Penix Jr. contre une couverture de G-men qui pique les yeux, avec notamment une incapacité notoire à attraper le cuir (2 INTs – pire). Le jeunot a des armes pour l’aider, la première étant Bijan Robinson et son compère Tyler Allgeier pour tamponner la défense au sol et ainsi lui permettre d’avoir une première un peu plus tranquille.

Seule la victoire est importante pour les Falcons, et pour cela il faudra démarrer vite, fort, et que le reste de l’attaque aide Penix un maximum.

Arizona Cardinals (7-7) @ Carolina Panthers (3-11)

Les Cards ont su réagir mais ils sont toujours à la traîne en NFC West derrière Seattle et les Rams ; cependant il faut déjà s’occuper de soi et ne pas buter sur des Panthers qui veulent bien finir.

Si vous vous grattez la tête en vous demandant ce que valent des Cards, vous n’êtes pas seuls. Normalement, Kyler Murray et James Conner devraient courir tout autour de cette défense de Carolina, surtout avec l’absence de Paris Johnson – même si le pass-rush de Carolina est anémique. D’un autre côté, le manque de connexion pérenne avec une cible autre que Trey McBride est un peu inquiétant – même si Michael Wilson fait des apparitions.

Petit retour sur Terre des Cats face à Dallas, mais cela ne fait que rappeler que le chemin est encore long. Bryce Young aura les opportunités par les airs contre une couverture moyenne, mais c’est le manque d’armes qui pourrait lui être fatal : Adam Thielen est le seul receveur sûr de jouer et Xavier Legette est out. Chuba Hubbard risque d’avoir du travail.

Arizona sait protéger le cuir et éviter les pénalités, le jeu au sol devrait faire le reste.

Detroit Lions (12-2) @ Chicago Bears (4-10)

Detroit a plié contre Buffalo et se retrouve à égalité avec à la fois Philly et Minnesota ; en attendant le retour contre les Vikes, il faut déjà battre des Bears qui avaient causé une belle frayeur il y a trois semaines.

Apparemment, les Lions auraient échappé au pire pour David Montgomery, même si on ne devrait pas le revoir avant les playoffs ; cela reste une perte face à une défense de Chicago qui avait posé des soucis il y a trois semaines, limitant Detroit à des FGs une bonne partie du match. On sait que les locaux sont redoutables dès qu’on entre dans leur redzone, et dans le froid du Midwest les visiteurs devront être plus efficaces s’ils ne veulent pas se faire avoir. Jahmyr Gibbs devra redoubler d’effort et ne pas fumbler si possible.

Une bonne partie de la ligne offensive de Caleb Williams est incertaine voire out, ce qui n’est pas vraiment une bonne nouvelle quand on sait que le pass-rush de Detroit, qui était déjà sans Aidan Hutchinson, avait fait un carton à l’aller. Certes, la défense du Michigan commence à avoir plus de joueurs à l’infirmerie que sur le terrain avec Alim McNeill et Carlton Davis comme derniers arrivés, mais le danger n’est pas moindre pour les locaux. Si Chicago veut en profiter, il faudra être équilibré et avancer par le sol ; le retour de Roschon Johnson doit y aider.

Les Bears peuvent-ils manger l’horloge suffisamment pour finir le travail cette fois ? Que ce soit en avançant par le sol ou en volant quelques possessions, ils auront besoin de toutes les munitions possibles… et de ne pas bousiller la fin de match.

Tennessee Titans (3-11) @ Indianapolis Colts (6-8)

Indy peut se mordre les doigts de ces deux erreurs offensives et de cette défaite face à Denver qui éloigne encore un peu plus les playoffs ; pour y croire, les Colts doivent impérativement réussir un deuxième sweep de suite sur Tennessee.

Mason Rudolph reprend les commandes après la mise sur le banc de Will Levis, et il se retrouve contre une défense des Colts qui avait fait un sacré match à l’aller et qui n’a pas été récompensée contre Denver. Elle n’est pas sans reproche avec ce taux affreux en 3e tentative ou sa tendance à avoir les bras en mousse (9.6% de plaquages manqués – 28e), mais elle peut s’énerver un bon coup et booster son total de ballons volés contre une offensive qui les lâche bien trop facilement. Attention quand même à ce que Tony Pollard ne s’échappe pas encore.

C’était Joe Flacco à l’aller avec une performance sympathique sans plus ; Anthony Richardson continue d’exposer son inconstance frustrante, le Tayminator a eu un court-circuit impardonnable, une tentative de trick play pour réveiller un peu le tout a été catastrophique… on sent que Shane Steichen est au bout de sa corde comme disent les ricains. Le plus important contre Tennessee sera de contrôler les deux lignes de scrimmage, mais ensuite il faut que la lumière vienne du lanceur.

Si on ne sait pas quoi attendre de Richardson, au moins Indy est très discipliné, ce qui va compter face à des Titans souvent du mauvais côté des mouchoirs jaunes.

Los Angeles Rams (8-6) @ New York Jets (4-10)

Les Rams sont en tête à la faveur de la victoire à l’aller contre Seattle, mais évidemment la situation reste floue dans la division ; attention à des Jets qui trouvent le bon rythme offensif (même si c’est un peu tard).

Cela doit faire tout bizarre aux Rams d’avoir un injury report ratatiné, mais c’est ce qu’on aime voir quand on se bat pour les playoffs : tout le monde sur le pont, à commencer par le trio infernal Matthew Stafford – Cooper Kupp – Puka Nacua. Il va être testé par une couverture qui sait limiter les lanceurs adverses, mais le vrai souci pour les locaux est plutôt à l’intérieur : Quinnen Williams et Leki Fotu sont incertains, ce qui pourrait affaiblir le coeur de la ligne et ouvrir des portes à Kyren Williams.

On commence enfin à retrouver Aaron Rodgers, notamment la connexion avec Davante Adams, et il y a la possibilité de trouver des ouvertures dans une couverture des Rams qui n’est pas exactement imperméable (7.2 yards par passe tentée – 29e) ; attention cependant au rookie Jared Verse qui déploie de plus en plus ses ailes et qui se verrait bien chasser du vétéran Quarterback. C’est un peu plus nébuleux au sol où les deux escouades sont loin de briller.

La défense des Rams est solide en redzone, mais elle est un peu trop sujette aux big plays, ce qui pourrait laisser les Jets dans le match.

Philadelphia Eagles (12-2) @ Washington Commanders (9-5)

On sait déjà que, pour la 20e saison de suite, la division aura un champion différent ; les Eagles ont l’opportunité d’inscrire leur nom au palmarès et de maintenir la pression sur Detroit pour le seed #1, mais Washington veut réaliser un coup.

Les Eagles sont inarrêtables depuis leur bye week, les Commies sont bien placés pour le savoir : ils ont longtemps tenu avant de craquer à l’aller. Il est néanmoins intéressant de voir que la ligne défensive des locaux avait posé de gros problèmes malgré l’absence de Jonathan Allen ; le maousse sera encore trop court pour revenir de son problème de pectoral, mais ses partenaires savent qu’ils peuvent enquiquiner leur adversaire du jour.

Le souci évidemment, c’est de tenir pendant quatre périodes face à Saquon Barkley qui avait fait sauter le verrou : à l’instar d’un Derrick Henry, c’est toujours une question de temps avant que le coureur ne réussisse l’action qui fait basculer le match. En ce qui concerne le jeu aérien, Hurts vient de raviver la flamme avec A.J. Brown et DeVonta Smith, faisant taire les rumeurs : la couverture de la capitale doit s’attendre à du costaud.

Washington avait bien démarré en Week 11 mais l’attaque avait quand même moins bien réussi à progresser que celle d’en face, freinée par une défense de Philly redoutable. Que ce soit Jayden Daniels, Brian Robinson Jr. ou les cibles, le bon début de match s’était étiolé pour ne plus rien donner à part un dernier drive bien trop tardif.

Les Commies ont fait de sacrés progrès offensifs mais il n’est pas sûr que cela suffise car, dans tous les compartiments, la défense des visiteurs est supérieure. Terry McLaurin sera encore très important pour avancer mais il y a la même crainte que Washington finisse par être trop court sur la durée : il faudra absolument trouver le moyen de garder le cuir et d’accaparer l’horloge car les Eagles sont les maîtres du temps.

Le dernier point peut tout aussi bien servir de conclusion à ce Gameday : les locaux vont devoir être plus efficace offensivement qu’à l’aller sinon on va avoir droit à une redite.

Cleveland Browns (3-11) @ Cincinnati Bengals (6-8)

Les Bengals n’ont plus réussi de sweep des Browns depuis 2017, ce qui serait une manière de se conserver encore un peu plus longtemps dans la course aux playoffs après le succès des Chargers sur les Broncos – même si les espoirs sont minces.

Nick Chubb rate son premier match après sa deuxième blessure face au même adversaire contre lequel il était revenu après la première, Dorian Thompson-Robinson était sorti blessé du match aller et remplacé par Jameis Winston qu’il supplante à nouveau, c’est retour déprimant vers le futur pour la franchise. Jerry Jeudy et David Njoku vont faire de leur mieux.

Joe Burrow en a marre de porter l’équipe sur ses épaules et de voir les erreurs et les gaffes et les pénalités et cette défense à s’énucléer les globes oculaires. Il pourrait avoir une moitié de ligne offensive indisponible – Alex Cappa et Orlando Brown sont incertains – ce qui n’est pas une bonne nouvelle face à Myles Garrett qui visiblement en a un peu marre lui aussi de son côté.

Deux grands talents qui sont plutôt bien entourés mais qui demandent juste d’avoir une escouade opposée qui fonctionne un tant soit peu normalement. Bienvenue dans le bas de l’AFC North. Avantage Cincinnati.

Minnesota Vikings (12-2) @ Seattle Seahawks (8-6)

Seattle vient de laisser passer les Rams devant en tête de NFC West, alors que les Vikes ont rejoint les Lions en tête de NFC North ; les deux équipes sont à la fois dans la même situation et dans une situation différente.

Le traumatisme des Packers à Seattle a été souvent évoqué avant le match de la semaine dernière, mais Minnesota n’est pas mal non plus : les Vikes n’ont plus gagné dans le Pacific Northwest depuis 2006 soit 5 défaites consécutives. Autant dire que les visiteurs ont plus d’une raison de mettre fin à la série, et cela passe par suivre le modèle montré dimanche dernier : courir, passer, mettre la pression sur Geno Smith. Pour les deux premiers volets, on peut faire confiance à Sam Darnold et son groupe de cibles ; pour le sol Aaron Jones sort d’un match à la Aaron Jones et devrait faire mal aux locaux.

Pour ce qui est de la pression, cela devrait également aller : Minnesota en met une d’enfer sur les lanceurs adverses et la ligne offensive de Seattle va encore passer un sale moment face à Jonathan Greenard et autres Andrew Van Ginkel. Ce sera d’autant plus compliqué pour Geno qu’il ne va pas vraiment pouvoir compter sur son jeu au sol : non seulement il est limité, mais il aura le gros drakkar du front-7 en travers du passage. Dans ces conditions et même si l’un des trois frères Rapetou des Hawks peut faire une belle performance à la réception, on a du mal à imaginer Seattle pouvoir suivre le rythme si le sol ou la défense ne sortent pas de sa boîte.

Avec ce qu’on a vu des Hawks contre Green Bay, difficile de les imaginer s’en sortir contre Minnesota sans être plus solide au sol et en protection.

New England Patriots (3-11) @ Buffalo Bills (11-3)

Les Bills terminent la saison dans la division avec – fait étrange – la double confrontation contre les Patriots dans les trois dernières semaines ; est-il besoin de dire que la faute est interdite.

La classe 2024 des Quarterbacks porte de vifs espoirs sur ce qu’on a vu de ceux qui ont joué, mais du lot Drake Maye semble pour l’instant le moins bien entouré. Ce n’est pas faute de se donner à fond et de créer, mais il va falloir lui apporter de l’aide ; cela risque d’être un peu court contre des Bills qui savent se méfier d’un match intra-division, mais qui n’ont pas le temps d’attendre qui que ce soit.

Et surtout il faudrait que la défense arrive à s’accrocher à la cape de Josh Allen pour essayer de le ramener sur la terre ferme. C’est plus que difficile en ce moment, le Quarterback étant capable de réussir des passes précises et d’enfoncer des défenseurs au sol – quoi qu’il fasse ça se termine souvent dans l’endzone. On ne reconnaît plus la défense des Patriots, et il va lui falloir être touchée par la grâce.

Les Pats sont un tout petit peu meilleurs à l’extérieur (2-6 vs. 1-5), mais la tâche est ardue : il est impossible d’imaginer un exploit sans maintenir les Bills autour de 20 points.

Jacksonville Jaguars (3-11) @ Las Vegas Raiders (2-12)

Jaguars et Raiders se battent désormais pour le top-5 de la draft avec des lanceurs qui ne sont pas ceux ayant commencé… quant à savoir s’ils seront toujours là en 2025, c’est une autre histoire.

Malgré la perte de Maxx Crosby, la défense des Raiders continue de prouver qu’elle peut mettre les attaques en difficulté sous l’éteignoir. Certes Mac Jones sort d’une prestation intéressante face aux Jets, mais on ne va pas bondir au plafond pour autant. Le rookie Brian Thomas Jr. finit la saison fort, ce qui est un bon signe pour le futur.

Qui se souvient que les Raiders étaient 2-2 après leur victoire contre Cleveland ? Ils ont fait deux frayeurs aux Chiefs et n’ont jamais lâché, mais les limitations sont trop nombreuses. Aidan O’Connell devrait s’aligner face à une défense de Jacksonville qui fait les montagnes russes ces derniers temps ; Jakobi Meyers et Brock Bowers sont en capacité de créer le boxon dans une couverture à l’ouest.

Avantage à l’équipe qui perd moins la balle (Jacksonville).

San Francisco 49ers (6-8) @ Miami Dolphins (6-8)

Les chances des deux équipes ne tiennent plus qu’à un fil tellement mince que celle qui perd peut commencer les vacances et celle qui gagne aura quand même besoin d’aide.

San Francisco pensait avoir retrouvé la bonne formule en expédiant Chicago, mais les Rams ont rappelé que la franchise part avec du retard. Il va donc falloir l’emporter sur Miami et espérer un peu d’aide, mais pour se faire il serait sympathique que les coureurs arrêtent de tomber les uns après les autres : Isaac Guerendo va rater la rencontre pour un souci de ficelle à jambon, ce qui laisse Patrick Taylor et Ke’Shawn Vaughn comme porteurs de cuir contre une défense de Miami qui tient la route si son attaque peut faire sa part du travail. Si on ajoute les soucis de drops de Deebo Samuel, Brock Purdy ne va pas avoir un match facile.

Vous voyez de vos yeux vu les deux soucis principaux de la défense des visiteurs : 3e tentatives et redzone. Les Fins se débrouillent un peu dans les deux domaines, mais il est également vrai que l’offensive fluctue bien trop pour obtenir de meilleurs résultats. Cela ne risque pas d’aller mieux avec un Pingouin qui devrait probablement rater la rencontre, un Guépard incertain, deux Offensive Tackles de même, une attaque au sol qui peine à retrouver son lustre face à un front-7 où Fred Warner continue de défourailler… les motifs d’inquiétude sont nombreux et fondés.

Rien n’est sûr dans cette rencontre avec deux équipes largement inconstantes (c’est pour cela qu’elles ont ce bilan). Les absents floutent encore un peu plus les choses dans ce qui pourrait devenir une bataille d’attrition se jouant au dernier drive.

Tampa Bay Buccaneers (8-6) @ Dallas Cowboys (6-8)

Les Bucs sont en tête mais toujours sous la menace du sweep subi face aux Falcons, et ils ont tout intérêt à se méfier de Cowboys qui veulent terminer la saison le mieux possible.

L’équation est assez simple pour les locaux : Baker Mayfield peut-il éviter le passage où son cerveau se déconnecte face à une défense qui n’est pas avare de turnovers ? Le Modhex est le plus souvent inarrêtable quand il est sur sa lancée, mais de temps en temps il déraille. L’absence probable de Cade Otton est regrettable mais le rookie Jalen McMillan se révèle au bon moment derrière Mike Evans et Chris Godwin contre une couverture qui n’aura pas Trevon Diggs. Cependant, le plus gros souci de la défense est de bâtir un mur plus solide que d’habitude devant une attaque terrestre devenue irrésistible : Bucky Irving et Rachaad White cavalent derrière une ligne dominatrice qui va poser des soucis et freiner le pass-rush.

Les Bucs pourraient récupérer Mike Edwards pour ce match, ce qui ne sera pas de trop pour tenter de freiner CeeDee Lamb, sans oublier Jalen Tolbert et Jake Ferguson. Personne ne va tomber de sa chaise devant Cooper Rush et le groupe des cibles de Dallas hormis CD, mais pour autant Tampa est content de récupérer l’un de ses vétérans, Antoine Winfield étant toujours absent. Le pass-rush et ses blitz incessants devraient trouver les opportunités de mettre la pression contre le lanceur dont la protection n’est pas vraiment rassurante. Dans cette optique, il faut que Rico Dowdle parvienne à avancer par le sol pour avoir une offensive équilibrée, ce qui ne sera pas évident.

Il est amusant de faire un petit parallèle entre les deux équipes : pas une seule victoire entre les Weeks 7-11, et depuis une seule défaite en cumulé. Néanmoins, les Bucs sont évidemment favoris car ils partent de moins loin et ont bien plus à jouer, mais ils ont intérêt à se méfier de ces Boys dont la victoire rocambolesque contre les Commies a fait du bien. Les turnovers devraient jouer un rôle important entre deux attaques qui ont du mal à les limiter.