Dossier : Santé et performance, aux petits soins de votre cheval

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Ce dossier aborde les principales préoccupations liées aux soins qui contribuent à la bonne santé de votre cheval ou poney, que vos objectifs soient purement sportifs ou axés loisir. Alimentation, soins de préparation et de récupération à l'écurie, des conseils et témoignages vont vous éclairer. À fond la forme !

Par Christophe HERCY et Elodie PINGUET

Partie I : Alimenter et complémenter

Vaste sujet que celui de l'alimentation et des compléments alimentaires pour nos chevaux. Comme vous allez le voir, le mot d'ordre est l'adaptation. Souvent, les besoins vont varier en fonction du métabolisme, de l'activité et du lieu de vie.

Bien avant de se lancer dans les soins vétérinaires, complémentaires ou de récupération, la bonne santé d'un cheval, qu'il soit cheval de loisir, de randonnée ou de sport, passe par son alimentation. C'est la base. Et une bonne alimentation aura une influence directe sur sa performance. Un cheval trop maigre par exemple pourra difficilement vous emmener pendant plusieurs semaines d'itinérance. De même qu'un cheval en surpoids verra ses capacités limitées. Il leur faut de l'énergie, symbolisée par les UFC (unités fourragères cheval), des protéines, les MADC (matières azotées digestives cheval), des minéraux avec un rapport phosphocalcique zinc/cuivre important, et des vitamines. Le but est donc de leur proposer une alimentation adaptée à leur physiologie digestive, qui va couvrir tous leurs besoins.

Le foin, base de toute alimentation

A-t-on besoin de le redire ? Le cheval est un herbivore, l'herbe, ou à défaut le fourrage, vient en premier dans ses besoins. Et ce, peu importe le lieu de vie de son cheval, qu'il soit en box, box-paddock, au pré...

« La vie domestique des chevaux rend la gestion de l'alimentation compliquée. On peut très bien avoir un cheval de très haut niveau avec les mêmes besoins qu'un cheval vivantau box et qui ne ferait pas grand-chose, développe Sabrina Peyrille, nutritionniste qui travaille à la fois pour des cavaliers de loisir et pour des cavaliers de haut niveau. Eneffet, la composante stress est un brûleur de calories majeures. Ainsi, sur les 100 % de calories dont il va avoir besoin dans une journée, au moins 50 % sont liés au stress de ses conditions de vie. Le levier le plus fort pour avoir une ration la plus équilibrée possible, c'est avant tout d'assurer un apaisement alimentaire du cheval sur la journée, c'est-à-dire d'avoir du fourrage à volonté. »

Le foin fait partie des aliments de base à apporter au cheval. © Thierry Segard

Après, il peut tout à fait être rationné en slow-feeding par exemple, l'objectif étant que son cheval ne soit jamais stressé par le fait de maquer de nourriture. Comme elle nous l'explique, un cheval qui stresse produit du cortisol, et c'est cette hormone qui va brûler des calories. Aujourd'hui, la plupart des chevaux peuvent subvenir à leurs besoins avec uniquement du foin en continu et une petite ration.

Découvrez la suite de notre dossier sur le lien entre santé et performance dans le numéro 633 de Cheval magazine. Ce numéro est à retrouver en kiosque et sur notre boutique en ligne.

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