« Les tricheurs, on n'en a jamais voulu ! » : trois bateaux de la Solitaire du Figaro Paprec contrôlés à Roscoff |

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Contrôles renforcés à Roscoff après une affaire de tricherie en 2023

La classe Figaro a musclé son dispositif de vérification. À l’escale de Roscoff, trois bateaux engagés sur la Solitaire du Figaro Paprec ont été passés au crible, avec, parmi eux, le monotype du vainqueur de la première étape. Objectif affiché : garantir l’équité sportive au cœur d’un championnat où la performance ne doit dépendre que du talent et de la stratégie des marins.

« Les tricheurs, on n’en a jamais voulu ! »

Dans le sillage d’une affaire de tricherie avérée en 2023, la classe a durci les contrôles et multiplié les vérifications techniques. La pesée de plusieurs bateaux à Roscoff s’inscrit dans cette démarche de transparence et de crédibilité.

Pourquoi peser des monotypes ?

Le principe du monotype repose sur l’égalité stricte du matériel. La pesée permet de vérifier que chaque bateau respecte le poids de référence et la répartition des masses prévue par le règlement de classe. Elle vise notamment à détecter d’éventuelles anomalies : ajout de ballast, allègement non autorisé, déplacement de charges ou toute modification susceptible d’offrir un avantage injuste.

Ces contrôles s’accompagnent généralement d’examens complémentaires : conformité des appendices, inventaire du matériel de sécurité, respect des limitations d’électronique et de voilure, présence de scellés, et vérification de points de réglage déterminants. L’ensemble compose un filet de sécurité qui renforce l’intégrité sportive de l’épreuve.

Un signal d’exemplarité envoyé au peloton

Le fait que le bateau du vainqueur de la première étape ait été pesé à Roscoff souligne une volonté d’appliquer les règles à tous, sans exception. Les contrôles peuvent être aléatoires, ciblés ou systématiques, mais leur logique reste la même : faire primer l’équité et la confiance entre concurrents.

Pour les skippers, ces vérifications représentent un temps supplémentaire à consacrer à la conformité, mais elles rassurent tout autant : la hiérarchie sportive se construit sur l’eau, sans zones grises. Dans une course au large de haut niveau, où les écarts se jouent parfois à quelques minutes, la garantie d’un matériel identique est un pilier de la compétition.

La Solitaire du Figaro Paprec, une exigence à tous les étages

Référence de la course au large en solitaire et au large côtier, la Solitaire du Figaro Paprec impose une discipline de fer aux marins comme aux organisateurs. Les contrôles renforcés répondent aux attentes du public, des partenaires et des athlètes : protéger la réputation d’une épreuve mythique et valoriser le mérite sportif.

Au-delà de l’actualité des pesées effectuées à Roscoff, l’enjeu est durable : inscrire la culture du contrôle au cœur de la classe, afin que la compétition reste lisible, juste et incontestable. Cette rigueur est aussi une pédagogie : elle clarifie la règle, responsabilise les équipes et dissuade les dérives.

Équité, transparence, confiance

  • Contrôles renforcés après l’affaire de 2023 ;
  • Trois bateaux pesés à Roscoff, dont celui du vainqueur de la première étape ;
  • Objectif : sanctuariser l’égalité matérielle des monotypes et la crédibilité sportive ;
  • Un signal fort envoyé à l’ensemble de la flotte et au public.

En pesant plusieurs bateaux, la classe Figaro rappelle une évidence : la performance doit s’écrire sur l’eau et nulle part ailleurs. La suite de la Solitaire du Figaro Paprec se jouera sur ce terrain-là, au mérite et à la régulière.

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