Figaro. Thomas de Dinechin, skipper du Figaro Almond, bizuth de la Solitaire

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Pour Thomas de Dinechin, jeune bizuth de l’épreuve, il est important de savourer chaque seconde de cette expérience unique. « Je suis content, satisfait et fier d'être là, se réjouit-il. Je profite du village et de ce départ, parce que cela n'a pas été facile d'arriver jusqu'ici. Pour l'instant, je ne suis – étonnement – pas trop stressé. Je me sens prêt. »

Si on rembobine quelques mois en arrière, le chemin pour parvenir jusqu'à la Solitaire du Figaro Paprec n'a pas été un long fleuve tranquille pour Thomas. La première étape – non négligeable – a été d'acheter un bateau, de trouver des partenaires pour financer le projet et de choisir un pôle d'entraînement (en l'occurence, celui de Lorient). S'en suit une grosse phase d'entraînement : un hiver sur l'eau à naviguer un maximum, sous la houlette du coach Tanguy Leglatin et de Kévin Bloch. Fort de ces apprentissages, le francilien d'origine a pris le départ de sa première course sur son Figaro début mars 2024. « J'ai fait le choix – toujours dans cette logique de naviguer le plus possible – de participer à toutes les régates du circuit Figaro, explique Thomas. En parallèle de ce gros volume de navigations, j'ai suivi une préparation physique complète et passé de nombreuses heures à me former en météo et en stratégie. »

Six régates au compteur plus tard, le néo Lorientais s'apprête à participer à l'épreuve pour laquelle il s'est préparé toute l'année : la mythique Solitaire du Figaro Paprec. « J'ai fait une bonne coupure au mois de juin, ce qui m'a permis de revenir reposé et reboosté après un début de saison vraiment intense. Je me présente au départ avec de l'envie et de la motivation ! La particularité de cette course en trois manches, c'est que nous ne larguons pas les amarres pour une transatlantique : pour chaque épreuve, nous partons dans un schéma connu. Les étapes devraient durer quatre jours en moyenne, comme sur les grandes courses auxquelles nous avons participé cette année. »

D'un point de vue concurrents, le slogan de la Solitaire « Ici naissent les légendes », annonce la couleur de l'évènement. « C'est une course où il se passe beaucoup de choses et où les résultats sont assez différents des régates d'avant saison, analyse Thomas. En effet, le classement final est établi sur le temps cumulé des trois étapes : régularité et rigueur sont de mise. Je vise un podium bizuth au général, et je serai très heureux si j'arrive en plus à faire une belle étape. »

Partenaire principal du projet, l'entreprise Almond est venue encourager son skipper et a prévu de le suivre de près tout au long de la Solitaire du Figaro Paprec. « J'ai la chance d'être extrêmement bien accompagné et soutenu par Almond, se réjouit Thomas. Certains collaborateurs étaient là pour m'accueillir à mon arrivée à Rouen, d'autres viendront à Royan, et les deux fondateurs de l’entreprise feront le déplacement jusqu'à Gijón en Espagne ! L'avantage de cette course sur un mois, c'est que chacun peut choisir le moment et le port qui l'arrange pour venir voir le bateau. »

Source CP

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