Saint-Nazaire veut accueillir la statue de Simone Veil, symbole de la cérémonie des JO de Paris

Les statues de femmes militantes, sorties de la Seine pendant la cérémonie d'ouverture des Jeux de Paris, ont fait sensation. Le maire de Saint-Nazaire a exprimé son souhait d'accueillir celle de Simone Veil dans la cité portuaire.

« La ville de Saint-Nazaire veut faire perdurer les Jeux de Paris et représenter davantage les femmes dans l'espace public », témoigne David Samzun, maire de la cité portuaire.

Pendant la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques 2024, les statues de dix figures féministes et militantes, qui ont émergé de grands socles dans la Seine, ont été un des moments forts en symbole. Parmi elles, la statue de Simone Veil, véritable pionnière dans le droit des femmes.

Théâtre Simone Veil à Saint-Nazaire

Dans un courrier adressé à Tony Estanguet, président du comité organisateur des JO 2024, le maire de Saint-Nazaire a fait savoir sa volonté d'accueillir cette statue dans la ville nazairienne. « Il y a quelques années, nous avons renommé le théâtre avec le nom de Simone Veil. En accueillant sa statue, nous voulons continuer à mettre en avant les femmes et leurs combats. » Cette idée a émergé lors de la cérémonie d'ouverture. « Comme beaucoup de Français, j'ai été touché par ces symboles. Il faut les faire vivre », ajoute David Samzun. Pour lui, Saint-Nazaire est l'endroit parfait. Son évolution culturelle et sportive en fait un lieu chargé d'histoire. « Nous avons eu l'appellation Terre de Jeux 2024. Nous avons mis en place plusieurs espaces pour promouvoir la pratique du sport dans chaque quartier », souligne le maire de la ville.

Initialement prévue pour Paris

Mais malgré les efforts déployés par la ville de Saint-Nazaire, la statue de Simone Veil n'est pas encore sûre d'arriver à bon port. Anne Hidalgo, maire de Paris, a fait part de ses souhaits de garder certains emblèmes des Jeux de Paris dans la capitale. « Les statues des dix femmes françaises apparues sur la Seine auraient toute leur place dans Paris. »

Dans son courrier, David Samzun a dit comprendre « l'engouement » d'Anne Hidalgo pour ces symboles, tout en assurant que « Paris n'est pas la France », avant d'ajouter, « la mémoire de ces Jeux historiques peut continuer à vivre dans des petites et grandes villes. »

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