Ornais volontaire aux JO, il décrit son emploi du temps

Je suis volontaire aux JO (4/7). Esteban Bignon, correspondant pour Ouest-France, est volontaire sur les épreuves de hockey sur gazon. Si, pendant les missions, les plannings des volontaires des Jeux olympiques sont définis, la journée doit elle aussi pêtre réglée comme une horloge.

 Qui dit région parisienne, dit transports en commun. Et oui, je pense que les deux ne sont plus dissociables désormais. Pour les volontaires, c'est un élément indispensable de notre vie quotidienne. Allez, aujourd'hui on fait le tour d'une journée type en tant que volontaire des Jeux olympiques.

Jusqu'ici, je commence ma mission au stade Yves-du-Manoir, à Colombes (Hauts-de-Seine), chaque jour à 7 h 30. Et, pour être honnête, ce qui est le plus dur, c'est le réveil à 5 h 10. Il faut être levé assez tôt pour ne pas louper le RER, sinon, pas moyen de se rendre à l'heure au stade, où se tiennent les compétitions de hockey sur gazon. Chaque soir, je prépare l'uniforme du lendemain pour ne rien avoir à chercher le matin. En effet, étant donné que je mets mon réveil le plus tard possible, je n'ai pas le droit à plus de deux minutes de retard dans ma préparation.

Arrêt « Le Stade »

Une fois dans le RER, direction la ligne J et l'arrêt "Le Stade", un passage presque obligatoire pour tous les volontaires d'Yves-du-Manoir. Une fois descendu du train, il me reste quinze minutes à pied et ma mission commence. Vers 13 h, place à la pause déjeuner. On a un super traiteur sur notre site. Il nous propose chaque midi un repas copieux et de qualité, adapté à tous les régimes.

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C'est à 15 h 30 que se termine notre journée, quand on est du matin. Et là, on remonte dans les transports. Contrairement à ce que certains avaient pronostiqué, il n'y a pas tant de monde dans les transports et on n'a aucun mal à arriver à l'heure. Personnellement, je ne suis pas du genre à rentrer directement chez moi. Généralement je prends la direction de Saint-Lazare, pour aller soit sur des sites de compétition, soit sur les lieux de célébration comme le Club France.

Vers 21 h, il est enfin l'heure de rentrer. Il me reste environ une heure et demie de transport pour quitter la ville pour la campagne, où j'ai planté ma tente dans un camping. La prochaine fois, je vous raconte comment allier vie de volontaire et de spectateur. 

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