
Omnisports. « Il faut réussir à bloquer cette baisse des subventions », estime Alain Thiébot
03/30/2025 10:31 AM
Alain Thiébot a œuvré ces quatre dernières années en tant que président du Comité départemental olympique et sportif de la Manche. Il a décidé de passer la main, mais reste dans l'équipe aux côtés d'Eric Morin.
Après quatre années passées à la tête du Comité Départemental Olympique et Sportif (CDOS) de la Manche, Alain Thiébot, a décidé de passer la main à Eric Morin. Mais le Cherbourgeois a tout de même décidé de rester au sein de l'équipe en tant que trésorier. Il fait le bilan de ses quatre ans en tant que président.
Quel bilan faites-vous de ces quatre dernières années à la présidence du CDOS ?
Le bilan de ces quatre années est bon. On a eu la chance d'avoir les Jeux olympiques de Paris pendant mon mandat ce qui nous a donné beaucoup de travail. Avec l'équipe on a souhaité aller vers les clubs, les comités et les bénévoles en participant au maximum aux assemblées générales pour essayer de les aider au mieux. On est allés un peu partout. On a essayé de se suffire à nous-mêmes financièrement en cherchant des partenaires qu'on a trouvés et avec qui on continue de travailler.
Pourquoi avez-vous décidé de passer la main ?
J'ai trois petits-enfants, deux garçons qui ont 10 et 7 ans et une petite-fille qui vient d'avoir 3 ans. J'ai envie d'en profiter un peu. Mais ça m'embêtait de quitter l'équipe, donc reste quand même au CDOS en tant que trésorier.
J'imagine qu'il y aura moins de possibilités d'action aussi pour le CDOS pour les 4 prochaines années ?
Oui, mais on n'a pas attendu qu'on nous donne de l'argent. On est allé la chercher. On a des contrats avec des partenaires. Quand je suis arrivé, avec l'équipe, on est allé chercher de l'argent alors que ça n'avait pas été fait. Ce n'est pas une critique pour les précédents car ce n'était pas facile. Moi, personnellement, je n'essaye pas d'aller en chercher d'autres (partenaires) avec le risque de bloquer une autre association qui irait en chercher. Par contre, là, on est obligé d'aller chercher notamment chez un banquier. Dernièrement, on va avoir un petit contrat avec le Secours populaire. On va chercher. On n'attend pas qu'on nous apporte de l'argent. C'est la petite nouveauté du CDOS durant ces 4 ans.
Est-ce que pour vous, l'avenir du sport, est un peu compromis suite à la baisse des budgets ?
Moi, je ne suis jamais abattu. Je pense que très haut dans la hiérarchie, il y aura quelques troubles. Mais dans la manche, je pense que c'est de mieux en mieux. Le Hand a une équipe en Proligue qui vise la Starligue. Il y a aussi le basket à Cherbourg qui commence à prendre de l'ampleur. Donc, on est quand même bien lotis et je pense qu'on est en train de progresser. Parce que le Conseil départemental de la Manche réfléchit correctement. Il demande à certaines associations de faire des efforts une année sur l'autre. Comme nous, cette année, avec le Challenger de Cherbourg. Après, il ne faudrait surtout pas reprendre une deuxième resucée avec les Jeux olympiques d'hiver.
Avez-vous vu une hausse des pratiquants juste après les Jeux ?
Oui, il y a eu une hausse des pratiquants. On a suivi et c'était agréable. Maintenant, il ne faut pas que ça retombe. Il faut réussir à bloquer cette descente aux enfers au niveau subvention.