Mayenne - Ce Mayennais sera chauffeur lors des Jeux paralympiques à Paris

Pendant vingt jours fin août et début septembre, Alain Nicoux, habitant de Mayenne, sera chargé de conduire diverses personnalités lors des Jeux paralympiques. S'il ne sait pas encore précisément quels seront ses futurs passagers, il s'agira des membres du CIP (comité international paralympique), d'anciens sportifs, des reporteurs de presse et de médias.

Il s'était inscrit en octobre 2023 sur le site des potentiels volontaires de Paris 2024. Du 22 août au 10 septembre 2024, Alain Nicoux sera à Paris.« J'ai postulé pour les Jeux paralympiques, c'était ma priorité »,rembobine le Mayennais de 65 ans, conseiller délégué en charge des handicaps à Mayenne.

« On m'a proposé une mission de conducteur que j'ai acceptée. J'ai eu une journée de formation le 2 juin, avec de la théorie le matin et formation pratique à la conduite du véhicule l'après-midi. On est allé au site Roland Garros, à la tour Eiffel », raconte-t-il.

Alain Nicoux s'est ensuite rendu à Nantes (Loire atlantique) le 15 juillet, pour aller chercher son accréditation et les équipements dont la tenue officielle« avec un joli chapeau », sourit-il.

Conduire à Paris, « ce n'est pas facile »

Pour ces Jeux paralympiques, Alain Nicoux sera chargé de conduire les véhicules officiels. « On sera basés au bois de Boulogne, quatre modèles de véhicules Toyota sont disponibles : automatiques, électriques, hybrides et avec équipements handicapés (PMR), précise le Mayennais. Les jours d'interventions, on nous donnera les clés et les papiers du véhicule, un téléphone réseaux JO avec une application de guidage. »

À l'approche de la date du commencement de sa mission, l'élu ressent un peu de stress : « Ce n'est pas facile à Paris d'être chauffeur, surtout quand il y a de grands évènements comme les Jeux, mais je suis épanoui de vivre ça. Je suis envié par mes amis. »

S'il ne sait pas encore précisément quels seront ses futurs passagers, il s'agira de membres accrédités. « Des délégations, des membres du CIP (Comité international paralympique), des reporteurs de presse ou de médias, des anciens sportifs… Ce ne sera pas les athlètes en compétition. »

Un van pour se loger

Les bénévoles ont quelques jours de repos et leur planning peut être modifié à leur demande. Leur engagement est le même que les volontaires des Jeux olympiques. « On signe la charte du bénévole et on se débrouille par nous-mêmes pour les déplacements et le logement. Je prends mon van pour éviter les frais d'hôtel et mon vélo pour me déplacer plus facilement. » Les bénévoles disposent d'un Pass Navigo gratuit pendant les Jeux. « J'irai visiter Paris, je prendrai des photos et je profiterai des épreuves gratuites », prévoit déjà Alain Nicoux.

Le Mayennais, passionné par la photo et le sport trouve « dommage qu'il n'y ait pas de places offertes pendant les événements ! » Avec cette expérience, il espère aussi renforcer ses connaissances en lien avec son mandat : « J'ai un projet autour du sport et du handicap, je vais apprendre des choses. »

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