Maine-et-Loire - JO 2024 - Équitation. Un accident de voiture risque de priver Korntawat Samran des Jeux olympiques

C'est un terrible coup dur pour Korntawat Samran. Le Thaïlandais, que tous appellent « Nat » et qui vit et s'entraîne depuis 10 ans en France, aux écuries de Maxime Livio à Dénezé-sous-Doué (Maine-et-Loire), va probablement manquer les Jeux olympiques. Lui qui était à Tokyo et rêvait de Paris souffre d'une fracture d'une vertèbre, suite à un accident de voiture.

Le rêve olympique de Korntawat Samran - alias Nat (27 ans) - s'est peut-être envolé sur une petite route départementale dans la campagne douessine. Il y a quelques jours, le cavalier de concours complet de l'équipe de Thaïlande, qui s'entraîne et vit depuis 10 ans dans le Maine-et-Loire, a été victime d'un accident de voiture. Il souffre d'une fracture à une vertèbre cervicale qui devrait l'empêcher de s'aligner sur la dernière épreuve qualificative pour les JO, fin juin.

« Un truc bête »

« C'est vraiment le truc bête, sur un trajet du quotidien, décrit Maxime Livio, son entraîneur et ami. Une seconde d'inattention et on se met dans le fossé. L'airbag s'est déclenché et lui a cassé un bout d'une cervicale. Il n'a pas pu faire le dernier concours pour aller se qualifier aux Jeux. Sa dernière chance, c'est fin juin, mais comme il faut normalement six semaines d'immobilisation… C'est terrible parce qu'il méritait tellement sa place au vu de sa saison, de ses progrès. C'est très difficile. »

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Korntawat Samran avait notamment pris une très belle troisième place sur le 4* long de Montelibretti (Italie) en mars et avait gagné le 2* de Fontainebleau en novembre 2023. Aujourd'hui, il lui reste un infime espoir : celui d'avoir le feu vert des médecins pour une reprise un peu anticipée sur le dernier concours possible pour se qualifier, du 20 au 23 juin, en Pologne. Y être serait déjà un exploit, s'y qualifier relèverait presque du miracle désormais…

« Uniquement parce que c'est lui »

« Ça paraît impossible, j'en ai bien parlé avec Nat pour ne pas lui faire de faux espoirs, dit Maxime Livio, et si d'une manière ou d'une autre il y a une micro-chance parce qu'il récupère bien et que les médecins donnent le feu vert, on avisera à ce moment-là. Uster, son cheval, est prêt. C'est son super copain, ils ont une relation incroyable et, avec lui, ça pourrait se faire au pied levé. Ils font des prouesses ensemble tout le temps et le cheval est tellement gentil et sérieux, que ça pourrait être envisageable, uniquement parce que c'est lui. »

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