Le Mayennais Emmanuel Fournier raconte ses Jeux paralympiques en tant que chauffeur bénévole

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Pendant trois semaines, Emmanuel Fournier de L'Huisserie (Mayenne) a été conducteur bénévole pendant les Jeux paralympiques de Paris 2024.

C'est fini ! Paris 2024 s'est terminé dimanche 8 septembre 2024 par la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques au Stade de France en Seine-Saint-Denis. Des Jeux paralympiques marqués par des exploits sportifs, et une forte mobilisation des très nombreux bénévoles.

« Quelle fierté ! »

Parmi eux, le Mayennais Emmanuel Fournier, de L'Huisserie. Il participait, depuis le 19 août à ce rayonnement en tant que conducteur volontaire pour l'organisation de Jeux paralympiques.

« C'était une organisation extraordinaire. Je me souviendrai toujours de l'enthousiasme des spectateurs et de tous les participants. Ce fut une magnifique aventure humaine, pleine d'émotions. Quelle fierté d'avoir participé en tant que Mayennais à cet événement mondial ! » laisse échapper celui qui est professeur de zootechnie à l'Agricampus de Laval.

« Je suis reconnaissant »

Après avoir postulé en mars 2023 et reçu une réponse positive en décembre dernier, il se met quête d'un logement. « L'organisation nous donne un pass Navigo, une tenue de bénévole et un repas par jour de mission. Pour le reste, on se débrouille. Une fois le logement trouvé, je devais obtenir l'autorisation de ma direction pour débuter ma rentrée scolaire et retrouver mes étudiants le 9 septembre. Là aussi, je leur suis très reconnaissant d'avoir accepté », reconnaît Emmanuel Fournier.

Pendant trois semaines, les transferts entre les aéroports, le village olympique et les sites sportifs tel que le Stade de France, Versailles, Arena la Défense ou Bercy n'auront plus de secret pour lui.

« 300 chauffeurs bénévoles »

 Sur le site de Paris, il y avait environ 1 000 véhicules mis à disposition. Nous étions 300 chauffeurs bénévoles et autant de professionnels. Ce service était mis à disposition de toutes les personnes accréditées pour se déplacer vers les sites référencés. » Des athlètes, des entraîneurs, des préparateurs physiques, du personnel des ambassades, nombreux sont ceux qui auront été pris en charge par Emmanuel Fournier. « Par exemple, Le Botswana n'avait qu'un seul athlète, mais j'ai transporté ses deux entraîneurs. »

Alors que son emploi du temps le mobilisait soit de 6 h à 14 h, soit de 15 h 30 à 23 h 30, ce passionné de sport prenait le temps « d'aller voir des épreuves. Et ces athlètes imposent le respect ».

« J'ai la sensation d'avoir été utile. Cela nous ramène au fait que nous, valide, nous n'avons pas trop à nous plaindre. »

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