La Nantaise Sophie Harel est bénévole aux Jeux paralympiques

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La Nantaise Sophie Harel ne cache pas sa joie et son « excitation ». Cette kinésithérapeute fait partie des 15 000 volontaires retenus pour assister les athlètes des Jeux paralympiques.

 Ça y est, je pars ! J'ai hâte d'y être ! Je sais que je vais vivre une aventure extraordinaire, les JO, je vais les vivre de l'intérieur !  Sophie Harel s'est portée volontaire il y a un an et la réponse positive est arrivée en janvier.  J'avais vraiment envie de participer à cet événement exceptionnel, envie de mettre mes compétences au service des athlètes, faire partie de l'édifice olympique à mon niveau. Alors quand j'ai su que j'étais retenue, quel bonheur ! 

Tous les jours, elle sera à la polyclinique du village olympique

Oublié le dossier  assez long et lourd  et les questionnaires où il a fallu détailler expérience professionnelle, parcours et motivations. Sophie Harel a reçu son affectation, son ordre de mission et ses horaires. Elle sera à la « polyclinique, village olympique de Saint-Ouen, où est installé un plateau de kinésithérapie performant. Tous les jours du non-stop, de 10 h 30 à 18 h 15, ou de 15 h 30 à 23 h 15 ». Une pause le dimanche. La bénévole a pris des places pour assister au triathlon du pont Alexandre-III et au tir à l'arc aux Invalides.

« Une organisation extraordinaire, j'ai hâte d'en faire partie ! »

Depuis qu'elle a été retenue, au fil des semaines, conférences en visio et informations se succèdent. Début août, Sophie Harel est allée à Paris pour prendre la température.  J'ai pris conscience de l'événement, discuté avec beaucoup de bénévoles. Ils étaient tous heureux d'être là, hyper enthousiastes. Des jeunes, des retraités, des personnes venant de tous horizons. Une ambiance extraordinaire d'échanges et d'entraide ! C'est impressionnant, une machine énorme mais ça tourne bien ! Tout est pensé, calé. Ça m'a confortée dans l'idée de partir .

Tout est prêt. Elle a reçu son accréditation, son passe Navigo et l'équipement fourni par le Comité d'organisation.  On est habillés de la tête aux pieds : quatre tee-shirts, deux pantalons, une paire de tennis, six paires de chaussettes, chapeau, banane, sac de sport et gourde. Et j'en oublie ! 

 Mon plus grand stress : parler en anglais 

À quelques heures du départ, l'excitation est à son comble : « Je trépigne d'impatience, confie la kiné. J'ai embarqué toute ma famille dans l'aventure. Cet été, mes petits-enfants ont confectionné des médailles et joué au JO. Ils vont avoir les yeux rivés sur l'écran de télé. On ne sait jamais, ils pourraient m'apercevoir ! Je ne suis qu'un petit maillon de l'histoire, mais je suis fière d'en faire partie. » Donc pas d'appréhension ? « Pas vraiment. Ah si ! Mon plus grand stress, c'est l'anglais pour communiquer. Mais comme tous les kinés, on sait parler avec nos mains ! »

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