JO 2024 - Water-polo. « Ça nous motive »: Thomas Vernoux découvre la piscine olympique à Saint-Denis

La star de l'équipe de France de water-polo Thomas Vernoux dispute le Final Four du championnat de France cette semaine au centre aquatique olympique à Saint-Denis. Il a livré ses premières impressions sur le bassin des JO 2024, ce lundi 6 mai.

Fer de lance de l'équipe de France masculine de water-polo, demi-finaliste du dernier Mondial, Thomas Vernoux a découvert le centre aquatique olympique de Saint-Denis en mode compétition, ce lundi 6 mai. Le poloïste du CN Marseille (club le plus titré de France) dispute le Final Four du championnat de France, mardi 7 et mercredi 8 mai. L'occasion de prendre quelques repères avant l'échéance olympique, où il tentera de glaner une médaille historique avec ses partenaires tricolores. Il s'y projette déjà.

Que vous inspire ce centre aquatique olympique ?

C'est très spécial. Je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de monde déjà pour les entraînements. Il y avait beaucoup de public, surtout ce matin (lundi). On se rencontre de l'ampleur que ça aura pendant les Jeux. Rentrer dans le bassin, ne serait-ce que le voir, ça fait vraiment quelque chose. Ça me motive, nous motive. On sait que dans trois mois, on serait dedans pour jouer notre peau.

Ce Final Four est-il un avant-goût ?

Avant-goût, je ne sais pas. Ce n'est pas tout à fait pareil. Les JO resteront très particuliers, à part. Mais c'est notre seule occasion de jouer ici en compétition avant les Jeux. On a de la chance. Psychologiquement, c'est bien de prendre ses marques dans un nouveau bassin, de l'appréhender et le connaître. Il y a de l'enjeu pour ce Final Four, c'est bien, ça va nous mettre en condition. C'est un plus car on ne pourra pas recréer cette pression à un autre moment. Il faut vraiment en profiter.

« On imagine la piscine avec des gradins pleins »

Cette piscine peut-elle vous permettre de faire quelque chose de grand cet été ?

Le lieu ne fera pas tout. Je pense que c'est un ensemble. C'est plutôt notre travail global, ce qu'on met en place depuis trois ans qui aura une incidence sur notre performance. On voit à nos résultats que l'on progresse. Mais cela n'inspire que du positif. On imagine la piscine avec les gradins remplis. 5 000 personnes derrière nous, ce sera très impressionnant. On n'a jamais joué devant autant de monde. Ce sera forcément quelque chose de grand.

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Comment vous sentez-vous avant ce Final Four avec le CN Marseille ?

C'est l'objectif de l'année en club. On est à 100 %, il faut être à fond. Mais il ne faut pas se manquer. On a beau dire qu'on est au-dessus, tout peut se passer. Ce n'est pas parce qu'on a eu cinq points d'avance lors de la phase régulière que l'on va gagner. C'est un Final Four (Marseille, Aix, Noisy et Strasbourg sont présents). Il y aura deux matches à gagner. On va tout donner.

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