JO 2024. Un athlète apparaît en direct sur le plateau d'une chaîne islandaise, à 3 600 km de Paris

Dimanche 28 juillet, on pouvait voir l'athlète des JO Anton McKee debout aux côtés d'une présentatrice sur le plateau la chaîne islandaise RÚV. Pourtant, le nageur se trouvait à Paris, soit à des milliers de kilomètres de Reykjavik. Le média a eu recours à une technologie utilisant la réalité augmentée pour projeter son hologramme. 

Des athlètes présents dans deux endroits à la fois, du moins virtuellement. En Islande, la chaîne de télévision publique RÚV a eu recours à une technique de réalité augmentée pour interviewer des sportifs engagés aux Jeux olympiques. C'est ainsi que l'hologramme du nageur Anton McKee a été projeté sur le plateau, dimanche 28 juillet 2024, pour répondre aux questions de la présentatrice alors qu'il se trouvait à Paris, soit à plus de 3 600 kilomètres de Reykjavik, rapporte Le Parisien.

Cette méthode permet d'incruster des éléments visuels en 3D dans un environnement réel en utilisant notamment un fond vert, comme l'explique L'Indépendant. Le rendu est bluffant de réalisme, donnant l'impression qu'Anton McKee, qui a terminé premier de sa série en 100 m brasse à Paris, était effectivement présent sur le plateau de la chaîne islandaise.

Une technique utilisée par le passé

Ce n'est pas la première fois que cette technique est utilisée par un média lors d'un entretien. En 2016, M6 l'avait employé à l'occasion du championnat d'Europe de football pour faire apparaître plusieurs joueurs de l'équipe de France sur son plateau. Quatre ans plus tard, Novak Djokovic et Karolína Pliskova avaient été « téléportés » de cette manière auprès d'une présentatrice d'Eurosport, durant la pandémie de Covid-19.

Comme l'expliquent nos confrères, cette technologie présente de multiples avantages pour les chaînes de télévision. Financièrement d'abord, car elle leur évite les coûts liés aux déplacements, tout en conservant un certain réalisme que n'offrent pas les entretiens en vidéo. Elle permet également d'attirer les téléspectateurs en se démarquant de la concurrence. Enfin, elle est également utile sur le plan sanitaire pour éviter les risques de contamination, comme ce fut le cas pendant la pandémie de Covid-19 par exemple. Autant de raisons qui pourraient amener cette technologie à devenir la norme à l'avenir.

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