JO 2024. Qui est favori pour être porte-drapeau à Paris avec les nouveaux critères ?

Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a dévoilé la liste des critères pour être porte-drapeau de la délégation tricolore aux JO 2024, mercredi 13 mars, écartant beaucoup de candidats à cet honneur. Qui sont donc désormais les favoris pour le jour J ?

La liste des critères pour être porte-drapeau de la délégation française aux JO 2024 a beaucoup fait parler, ce mercredi 13 mars. À commencer par des principaux intéressés, comme la judoka Clarisse Agbégnénou, qui a critiqué des « conditions discriminantes ». Elle faisait initialement partie des favoris pour remplir cette tâche.

Avec ces nouveaux critères, la liste des prétendants légitimes s'est grandement affinée, excluant de nombreuses personnalités attendues. Même si le choix revient aux athlètes de la délégation pour élire leurs capitaines, voici une liste de nouveaux candidats au rôle…

Ceux qui ne peuvent plus espérer

Pour petit rappel, de nombreuses personnalités arrivées en tête du sondage demandant aux Français leurs préférences en porte-drapeaux ont définitivement perdu tout espoir. À commencer par le judoka Teddy Riner, qui avait fait l'unanimité en récoltant plus d'un quart du vote des personnes sondées (27 %), mais déjà porte-drapeau par le passé.

Les deux stars de sport collectif que sont Kylian Mbappé (2e dans le sondage) et Antoine Dupont (3e) ne seront pas en tête du cortège, puisqu'ils n'ont jamais été olympiens. Autre star d'un sport collectif qui doit faire une croix, le handballeur Nikola Karabatic, condamné dans une affaire de paris truqués. « On souhaite que les porte-drapeaux incarnent les valeurs olympiques et que l'on ne commence pas par une polémique », appuie David Lappartient.

Chez les femmes, Clarisse Agbégnénou était la plus plébiscitée, mais elle est la dernière porte-drapeau féminin en date, lors des Jeux de Tokyo 2021. La porte se ferme.

Les favoris chez les hommes

Après l'éviction de nombreux sportifs, Florent Manaudou, qui est bien candidat pour être porte-drapeau, est immédiatement propulsé en tant que nouveau grand favori. Le nageur, qui va participer aux JO pour la quatrième fois de sa carrière, occupe même déjà un poste de à haute responsabilité, puisqu'il est capitaine du relais de la flamme olympique. Reste à savoir si le cumul des mandats sera un frein lors du vote des athlètes…

Kevin Mayer est un nom bien connu par le grand public et cochant de nombreuses cases du CNOSF, mais l'athlète n'est toujours pas qualifié pour l'événement (il va tenter de réaliser le minima olympique à San Diego, les 21 et 22 mars).

Dans le sport collectif, on trouve aussi de très bons candidats. Les basketteurs Nicolas Batum et Evan Fournier, médaillés d'argent lors des Jeux de Tokyo, pourraient profiter de l'effet Victor Wembanyama.

Les favoris chez les femmes

Si peu de Bleus du foot peuvent avoir la prétention de porter le drapeau lors de la cérémonie, il n'en est pas de même pour leurs homologues féminines. Les Bleues ne sont, elles, pas bloquées par des critères de jeunesses. Des joueuses emblématiques comme Wendie Renard ou encore Eugénie Le Sommer peuvent facilement prétendre à l'honneur.

En termes de longévité, la spécialiste du disque, Mélina Robert-Michon, qui participe à sa septième édition des Jeux, est devenue emblématique par son histoire, revenue au haut niveau après sa grossesse. Sa popularité peut jouer en sa faveur, elle était la deuxième sportive la plus citée lorsque les Français ont désigné leurs préférences pour les porte-drapeaux. Elle était néanmoins à égalité avec Pauline Ferrand-Prévot, qui pourrait donc représenter l'intégralité du cyclisme français.

Enfin, le judo, qui a vu deux de ses athlètes favoris privés du rôle, peut toujours compter sur Romane Dicko, par ailleurs déjà sélectionnée pour le rendez-vous à Paris. Si sa popularité n'est pas aussi grande que ses con...

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