JO 2024. Quelles sont les différences entre les juges et les arbitres ?

Au cœur des Jeux olympiques de Paris 2024 (26 juillet - 11 août), de nombreux juges ont le sort des athlètes entre leurs mains. Cette fonction est totalement distincte de celle des arbitres. Mais quelles sont les réelles différences entre les juges et les arbitres ?

À l'approche des Jeux olympiques de Paris 2024 (26 juillet - 11 août), Ouest-France a décidé de mettre en lumière le rôle et la place importante des juges dans le sport. Indispensables, mais souvent dans l'ombre, ces passionnés ont pourtant une grande part de responsabilité dans les résultats. Le destin des athlètes est bien souvent entre leurs mains, bien qu'ils soient pour la plupart des bénévoles. Aujourd'hui, premier épisode avec la différence entre les juges et les arbitres.

Les juges seront nombreux aux Jeux olympiques de Paris 2024 (26 juillet - 11 août). Ils auront le pouvoir de décider des résultats finaux de certaines compétitions telles que la gymnastique, la natation synchronisée, le breakdance, le skateboard et bien d'autres encore. Dans certains sports, comme en boxe, ils sont présents en complément de l'arbitre. Fondamentalement, ils n'ont donc pas la même fonction Et si on veut pousser encore plus loin, il existe des juge-arbitres, comme au tennis… Passons sur ce cas épineux et attardons-nous uniquement sur la fonction de juge et celle d'arbitre.

Si l'on se fie aux définitions de chacun des deux mots dans le dictionnaire Larousse, le juge est « chargé de rendre la justice en appliquant les lois ». Alors que l'arbitre a « pour mission de trancher un litige ». Deux définitions qui ont également leur sens dans le monde du sport.

La subjectivité a plus de conséquences chez les juges ?

Quoi qu'il en soit, les juges doivent s'appuyer sur un règlement et le suivre. Par exemple, en gymnastique, les premiers nommés doivent connaître « le code de pointage sur le bout des doigts de manière à pouvoir avoir la notation la plus fine possible », indique Patricia Giral, ancienne juge internationale. Ils doivent donc être objectifs, mais ont forcément une part de subjectivité dans leurs décisions. En théorie, elle ne devrait pas influer sur le résultat final. En pratique, cela peut laisser à désirer. « Forcément, il y a une part d'affectif. Ce sera le point le plus difficile lors des Jeux olympiques », soutient, de son côté, Catherine L'Her, juge française de gymnastique rythmique (GR) retenue pour les JO de Paris 2024.

LIRE AUSSI. Skateboard. Tout savoir du fonctionnement des épreuves qualificatives aux JO de Paris 2024

Peu importe le sport, les arbitres doivent également suivre un cahier des charges très précis. Mais, ils n'ont pas le résultat final de la rencontre entre leurs mains contrairement aux juges. Ils donnent leurs avis sur des actions de jeu uniquement. Si l'on prend l'exemple du football, l'un des sports les plus populaires, les hommes en noir sifflent les fautes, les sorties… Mais ce ne sont pas eux qui font rentrer le ballon dans le but. Charge aux équipes donc de décider de leur sort en marquant au maximum pour sceller le résultat final. A contrario, au travers des sports cités ci-dessous, la décision des juges aura un impact sur le résultat final, et notamment d'une potentielle médaille olympique…

×