JO 2024 - Pentathlon moderne. Équitation, RATP… Trois choses à savoir sur Marie Oteiza

Marie Oteiza, 30 ans, sera l'une des deux Françaises alignées sur l'épreuve de pentathlon moderne des Jeux olympiques de Paris 2024, à partir de ce jeudi 8 août. Après une 10e place à Tokyo, pour ses premiers JO, elle espère faire mieux à la maison.

Marie Oteiza dispute ses deuxièmes Jeux olympiques, à Paris 2024. 10e à Tokyo, la native de Mont-de-Marsan (Landes) espère faire mieux à partir de ce jeudi 8 août sur le pentathlon moderne. Voici trois choses à savoir sur Marie Oteiza.

Le pentathlon pour détourner l'interdiction de faire de l'équitation

Lorsqu'elle était enfant, Marie Oteiza rêvait de faire de l'équitation. Mais ce sport coûtant cher, ses parents n'étaient pas d'accord pour l'inscrire dans un club équestre. Finalement, en découvrant le pentathlon, elle s'est dit que ce serait un moyen de faire de l'équitation. Et ainsi contourner l'interdiction de ses parents.

Mais ses débuts avec l'équitation dans le pentathlon n'ont pas été si simples. « C'était difficile de maîtriser un animal qui a plus de force que moi, disait-elle dans une interview pour ABlock !C'était très impressionnant et mes premiers pas ont été très timides. Mais maintenant, c'est l'épreuve que j'attends le plus quand je pars en compétition. »

Elle a un rituel avant de monter à cheval : lui souffler dans les narines.

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C'est une athlète RATP

La Landaise de 30 ans est l'une des quatre athlètes de haut niveau RATP engagés sur les Jeux de Paris 2024 avec Carlota Dudek (breakdance), Koumba Larroque (lutte) et Jeffrey Lami (guide du para-athlète Timothée Adolphe).

Elle s'entraîne également à l'Insep depuis ses 18 ans.

2018 - 2019 : championne d'Europe et n° 1 mondiale

Si ce n'est pas ce qui la fait vibrer le plus, Marie Oteiza a goûté à la place de numéro 1 mondiale après avoir connu une période faste en 2018 et 2019. Championne d'Europe 2018 en individuel et en relais mixte (avec Valentin Prades) elle avait également pris la troisième place des championnats du monde en individuel, puis gagné la Coupe du monde en 2019.

À Paris, elle rêve de garnir désormais son palmarès d'une première médaille olympique.

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