JO 2024. Pas une once de peur à Bordeaux malgré la menace autour du relais de la flamme olympique

Suspecté de « planifier une action violente », un homme a été interpellé deux jours avant le passage de la flamme olympique à Bordeaux, le jeudi 23 mai. Malgré cet incident, la journée s'est parfaitement déroulée. Benjamin Garcia, l'un des skateurs qui a porté la flamme, s'est confié à Ouest-France.

Le relais de la flamme olympique à Bordeaux, jeudi 23 mai, a évité le pire après qu'un homme de 26 ans, suspecté de « planifier une action violente », a été intercepté par les autorités deux jours avant. « En garde à vue, l'intéressé a admis avoir envisagé un passage à l'acte, sans lieu déterminé, après une agression subie. Aucune référence à la flamme olympique n'a été évoquée », a souligné la procureure de la République à Bordeaux, Frédérique Porterie, dans un communiqué cité par l'AFP.

Le 23 mai, Benjamin Garcia, skateur professionnel, faisait partie des nombreux relayeurs girondins. « Nous étions au courant qu'il y avait eu une interpellation. Ça circulait sur les réseaux bien avant. Mais nous n'avons pas eu un sentiment d'inquiétude. On pensait juste que ça n'avait rien à faire sur cette journée-là, sur une journée tout court, explique-t-il par téléphone, heureux d'avoir tout de même pu profiter d'un jour unique. Nous étions tous sur une belle journée de partage autour des valeurs olympiques et du sport. Qu'un événement comme ça puisse être envisagé, ça n'avait pas lieu d'être. Je n'ai pas vraiment ressenti du doute. Autrement, vous ne faites plus rien. »

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