JO 2024 - Lutte. Repêchée, Steeve Guénot… Trois choses à savoir sur Améline Douarre

Repêchée dans la catégorie des -62 kg après le désistement des Russes, début juillet, Améline Douarre va disputer ses premiers Jeux olympiques à Paris. Une participation qu'elle doit en partie à… Steeve Guénot, sans qui la Creusotine n'aurait, sans doute, jamais pu commencer la lutte. Voici trois choses à savoir sur la lutteuse de 23 ans.

Sur le gong. Alors que la délégation française pour les Jeux olympiques de Paris était en principe au grand complet, Améline Douarre est monté dans le bon wagon au dernier moment. La native du Creusot (Saône-et-Loire) dispute les premiers Jeux olympiques de sa carrière à Paris. Voici trois choses à savoir sur la lutteuse de 23 ans.

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Repêchée de dernière minute

La lutte française est en effectif très réduit lors de ces Jeux de Paris, avec 3 qualifiés sur 288. Mais cela aurait pu être encore pire. Car si Améline Douarre entre en lice ce vendredi 9 août, la lutteuse licenciée à Bagnolet avait loupé la qualification olympique de peu, en avril dernier, lors du TQO européen de Bakou (Azerbaïdjan). Après les championnats de France disputés à domicile, au Creusot, Améline Douarre avait fait une pause. C'est depuis la Réunion, où elle passait ses vacances, qu'elle a appris son repêchage à la suite du retrait des Russes.« Tout s'est passé très vite, rembobine-t-elle. J'ai à peine eu le temps de profiter qu'il fallait que je rentre. Le lendemain j'ai sauté dans le premier avion ». Avant une préparation express de trois semaines afin d'arriver prête le jour J.

Steeve Guénot lui a permis de commencer la lutte

Un titre olympique conquis à Pékin peut avoir des conséquences à plus de 8 000 km. C'est ce qui est arrivé à l'été 2008, lorsque Steeve Guénot a décroché la médaille d'Or lors des Jeux olympiques disputés dans la capitale chinoise. « Quand j'étais petite, mon père et mon oncle faisaient de la lutte, explique Améline Douarre. Je voulais m'y mettre aussi mais mon père n'était pas pour. Sans doute parce qu'il trouvait ça violent pour une fille de 7 ans. J'insistais et il m'a dit : "Si un Français devient champion olympique, tu feras de la lutte". » Un mois après le sacre du cadet de la fratrie Guénot à Pékin, la native du Creusot commençait la lutte.

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Elle connaît Koumba Larroque depuis l'âge de 13 ans

« J'ai participé à mon premier championnat d'Europe avec Koumba (Larroque) à l'âge de 13 ans », se souvient Améline Douarre. Si Larroque, née en 1998, a deux ans de plus que sa coéquipière en équipe de France, toutes les deux se sont croisées à plusieurs reprises lors des compétitions jeunes. « On s'est toujours suivi. On a même souvent été dans la même équipe. Koumba, je peux dire que c'est une amie. » Les deux lutteuses défendent les chances tricolores en lutte féminine à Paris.

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