JO 2024. La collection des torches olympiques installée au palais de Tokyo

Présentée au sein d'une exposition dédiée à l'olympisme, cette présentation n'est accessible qu'avec le programme « d'hospitalités » officiel des JO, comprenant billets pour les épreuves et expériences sur les sites de compétition ou dans la Ville.

Vingt-et-une pièces originales. La collection complète des torches olympiques, créées avec le relais de la flamme à partir de 1936, est présentée à Paris, au palais de Tokyo, non loin du Trocadéro. Elle provient du musée olympique de la ville de Lausanne (Suisse), qui abrite le siège du CIO.

Cette exposition couronne une expérience proposée par la société américaine On Location, fournisseur officiel du « programme d'hospitalités » de Paris 2024, qui vend des packages « billets et prestations » au sein des sites olympiques (réception, loges…) ou dans Paris, notamment au palais de Tokyo, à la Maison de l'Amérique latine et à la Tour Eiffel.

« Ces torches n'ont pas toutes porté le feu olympique, ce sont le plus souvent des modèles offerts par les comités nationaux d'organisation », précise Évelyne Pfeifer, médiatrice culturelle au musée olympique. Les premières restent dans « la tradition d'un style très classique, souvent inspiré de l'antiquité », ajoute-t-elle.

Un design affirmé depuis Sydney en 2000

L'évolution du design est flagrante à compter des Jeux de Sydney, en 2000. Il a pris depuis « une place plus importante à côté de la partie technique », toujours très étudiée pour que la flamme continue de brûler durant les relais qui la ramènent du stade d'Olympie (Grèce) jusqu'à la vasque de la ville hôte des JO.

L'emblème de cette dernière doit figurer sur chaque torche, ainsi que les anneaux olympiques. Aux designers par ailleurs « de dessiner chacune à l'image de la ville et du pays accueillant les Jeux ». Celle de Sydney a puisé son inspiration dans la forme du toit de son opéra, du boomerang et dans le bleu de l'océan. Celle des JO d'Athènes (2004), « en métal et bois d'olivier, reprend la forme d'une feuille de l'arbre » sacré de la capitale grecque.

Parmi les dernières torches, celle de Rio (2016) présente des segments courbés à effet flottant qui augmentent dans sa partie supérieure. Ils symbolisent notamment « les dessins des pavés de la promenade de Copacabana, les vagues de l'océan, les montagnes… » La torche des Jeux au Japon (2021), en aluminium coloré rose, fait « référence à la fleur de cerisier, emblématique de la culture japonaise », incarnant l'espoir et le renouveau après le séisme et le tsunami de 2011. Elle a d'ailleurs été réalisée en partie avec du métal recyclé de bâtiments temporaires ayant servi à abriter des sinistrés.

Expériences d'hospitalités pour la première fois accessibles au public

À côté de cette présentation, l'espace d'hospitalité installé dans le palais de Tokyo et baptisé « Clubhouse 24 », propose encore la collection des affiches de chacune éditions des JO, un film retraçant les cérémonies d'ouverture, une exposition d'œuvres réalisées par des artistes olympiques, etc. Ainsi que des « espaces de restauration, un jardin avec grand écran et transats pour suivre les compétitions, pour rencontrer aussi des sportifs… », précise On Location.

La société rappelant que « pour la première dans l'histoire des Jeux olympiques et paralympiques des hospitalités haut de gamme sont accessibles pour le public ». Les tarifs des packages, déclinés en différents niveaux de service, débutaient à 100 € et peuvent s'élever à plusieurs milliers pour une prestation premium ou sur-mesure. Ne restent que des offres pour des épreuves de golf (à partir de 150 € par personne), de basket (à partir de 995 €) de handball (à partir de 695 €) ou encore pour la cérémonie de clôture (à partir de 2 150 €).

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