JO 2024. France Télévisions fait le bilan et réagit aux couacs de diffusion

Stéphane Sitbon-Gomez, numéro deux de France Télévisions, s'est félicité du bilan d'audience des Jeux olympiques de Paris 2024. Le directeur des antennes et des programmes de France Télévisions est également revenu sur les quelques problèmes techniques survenus lors de la retransmission de ces Jeux.

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont tiré leur révérence dimanche 11 août avec la traditionnelle cérémonie de clôture. Après 15 jours de compétition et 16 médailles d'or pour l'Hexagone, le bilan est largement positif pour France Télévisions, diffuseur de l'événement avec Eurosport, qui a enchaîné les succès d'audience. En témoigne la cérémonie d'ouverture qui a réalisé la meilleure audience de l'histoire de la télévision française avec 24,43 millions de téléspectateurs (en comptant le replay), soit 87,2 % de parts d'audience.

Un bilan sans précédent pour France Télévisions

Grâce à cet événement sportif, France 2 peut se targuer d'être devenue première chaîne de France, détrônant ainsi son rival TF1, sur l'ensemble de la compétition. Sur les chaînes du groupe audiovisuel public, France Télévisions a surclassé la concurrence en totalisant en moyenne 50,2 % de parts d'audience.

Dans un entretien accordé à l'Équipe, Stéphane Sitbon-Gomez, le directeur des antennes et des programmes de France Télévisions, s'est réjoui d'avoir été le vecteur de cet événement rassembleur. « Pour la première fois depuis très longtemps, les Français ont eu le sentiment d'appartenir à un immense ensemble. Et quand vous êtes le média qui fait passer cela, c'est magique », a-t-il déclaré.

Outre le record de la cérémonie d'ouverture, le numéro deux de France Télévisions s'est félicité du succès rencontré sur le numérique. « 2,5 millions de personnes ont créé un compte sur notre plateforme France. TV et plus d'un million sont allés sur la fan-zone de la chaîne numérique pour commenter les épreuves avec nous. Plus la part sur les réseaux sociaux. Cela dépasse le strict rôle de diffuseur », a-t-il souligné.

« Le zéro incident n'existe pas »

Malgré cette indéniable réussite, Stéphane Sitbon-Gomez n'a pas éludé les quelques couacs de diffusion qui ont parfois émaillé la compétition, comme lors des fameuses bascules entre les chaînes. « Il y a plus de deux cents bascules entre les différentes chaînes. Ce sont des manœuvres complexes. Le zéro incident n'existe pas », a-t-il concédé. Le 7 août dernier, la demi-finale du 110 mètres haies avec l'athlète tricolore Sasha Zhoya avait par exemple été interrompue en raison d'un problème technique lors du changement de chaîne entre France 3 et France 5.

Le dirigeant de 37 ans a positivé, préférant « retenir la manière dont les équipes ont réussi à en éviter beaucoup d'autres ». Et de conclure : « C'est le seul program...