JO 2024 - Escrime. Champion d'Europe, « bête de travail »… Trois choses à savoir sur Luidgi Midelton

En lice pour ses premiers Jeux olympiques à Paris, Luidgi Midelton pourrait être l'une des révélations tricolores sous la coupole du Grand Palais. Tout juste champion d'Europe à Bâle, le Guadeloupéen entre en lice en individuel, ce dimanche 28 juillet. Voici trois choses à savoir sur l'épéiste de 25 ans.

Trois ans après le sacre olympique de Romain Cannone sur la piste de Tokyo, l'épée masculine tricolore se présente une nouvelle fois avec beaucoup d'atouts sous la coupole du Grand Palais lors des Jeux olympiques de Paris. Aux côtés de Cannone et de Yannick Borel, également présent dans la capitale nipponne, Luidgi Midelton s'est fait une place au sein du groupe. Et il peut légitimement viser le podium, ce dimanche 28 juillet, pour son entrée en lice en individuel. Voici trois choses à savoir sur l'épéiste de 25 ans.

Champion d'Europe pour sa première participation le mois dernier

Le 20 juin dernier, Luidgi Midelton a réalisé le coup parfait sur la piste de la Halle Saint-Jacques de Bâle lors des championnats d'Europe. Pour sa première participation à un grand rendez-vous en seniors, le Guadeloupéen a décroché l'or individuel en s'offrant le numéro 2 mondial et ancien champion du monde hongrois, Gergely Siklosi, en finale (15-13).

De quoi le faire grimper au 7e rang mondial et le placarder, dans la foulée, candidat sérieux pour une médaille à Paris.

Privé de son entraîneur pour les JO

Pris au milieu d'une lutte intestine à l'épée hommes, où les tireurs Yannick Borel, Romain Cannone et Alexandre Bardenet (non-sélectionné aux Jeux) ont obtenu le départ d'Hugues Obry, manager général de l'arme, en février, Luidgi Midelton a dû composer avec un climat tendu. « Malgré tout ce qui se passe autour, j'arrive à faire la part des choses, confiait l'intéressé au début du mois de juin. Je reste focalisé sur ma préparation. » Reste que le Guadeloupéen ne pourra pas compter sur le soutien de l'ancien champion olympique sur la chaise, avec qu'il a pourtant travaillé à l'Insep une grande partie de la saison.