JO 2024 - Canoë-kayak. Malgré un contrôle positif, la Polonaise Borowska autorisée à participer

Contrôlée positif à un produit stéroïde anabolisant, Dorota Borowska, athlète polonaise engagée en canoë-kayak aux Jeux olympiques de Paris 2024, ce mardi 6 août, a été autorisée à concourir. L'Agence de contrôles internationale a retenu la thèse d'une contamination avec son chien.

La Polonaise Dorota Borowska, engagée dans les épreuves olympiques de canoë, a été autorisée à participer aux Jeux en dépit d'un contrôle positif à une substance interdite, a annoncé dimanche l'Agence de contrôles internationale (ITA), qui a retenu la thèse de la contamination accidentelle au contact de son chien.

L'agence indépendante, qui chapeaute le programme antidopage de la fédération de canoë, souligne dans un communiqué qu'« au cours de la procédure, l'athlète a produit des preuves qu'un contact accidentel avec le produit interdit contenu dans un médicament utilisé pour soigner son chien avait provoqué son test positif ».

« Considérant les quantités très faibles de produit absorbées par l'athlète, elle n'a bénéficié d'aucun effet abusif d'amélioration de ses performances », ajoute l'ITA.

« En examinant le dossier et les données scientifiques, l'ITA a accepté les explications de l'athlète, à savoir qu'il s'agissait d'une contamination accidentelle. »

Une décision de « non-faute »

Quatre fois médaillée en championnats du monde (deux médailles d'argent, deux de bronze), Dorota Borowska, qui est âgée de 28 ans, s'alignera avec sa compatriote Sylwia Szczerbinska au départ des séries éliminatoires du canoë biplace C2 sur 500 m programmées mardi.

L'ITA s'appuie sur une décision rendue par la division antidopage du Tribunal arbitral du sport (TAS), qui a conclu dans la journée que si l'athlète polonaise avait bien commis une infraction aux règles antidopage, les circonstances de l'affaire équivalaient à une décision de « non-faute ».

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L'affaire avait éclaté le 27 juin dernier à la suite d'un contrôle établissant la présence dans son organisme d'un produit stéroïde anabolisant prohibé, le clostébol. Borowska, qui avait saisi la division antidopage du TAS, a finalement eu gain de cause.

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