JO 2024 - Boxe. Taïwan proteste contre l'IBA après la polémique sur les athlètes « hyperandrogènes »

Le Comité olympique taïwanais envisage de porter plainte contre l'Association internationale de boxe (IBA) après la polémique concernant la participation de la boxeuse taïwanaise, Lin Yu-Ting, aux JO de Paris, a déclaré mardi 6 août l'Administration taïwanaise des Sports.

La double championne du monde taïwanaise, Lin Yu-Ting, et l'Algérienne Imane Khelif, deux athlètes nées avec des développements sexuels différents (DSD), ont été autorisées à participer aux Jeux olympiques de Paris par le Comité international olympique (CIO). Pour rappel, l'IBA avait pris la décision de disqualifier les deux boxeuses des Championnats du monde en 2023.

Des résultats divers

« Les résultats des tests de chromosomes ont démontré que les deux boxeuses étaient inéligibles », a justifié Chris Roberts, lundi 5 août, lors d'une conférence de presse, ajoutant que les résultats avaient été envoyés au CIO. Une controverse a éclaté après que l'Italienne Angela Carini a refusé de serrer la main de l'Algérienne en huitième de finale des moins de 66 kg.

« Le Comité olympique du Taipei chinois a aussi nommé un avocat pour délivrer une lettre d'avertissement à l'IBA. Il se réserve le droit de prendre des recours et portera plainte si c'est nécessaire », a déclaré l'instance taïwanaise dans un communiqué publié ce mardi 6 août.

L'organisation, qui dépend du ministère taïwanais de l'Education, accuse aussi l'IBA de « publier de fausses informations » et d'« occulter les faits ».

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Le CIO ne reconnaît plus l'IBA pour des problèmes de gouvernance, et c'est l'instance olympienne qui organise les compétitions de boxe aux Jeux olympiques. Mardi 6 août, le CIO a appelé à la création d'une nouvelle instance dirigeante mondiale pour la boxe afin que ce sport soit inclus dans le programme des Jeux olympiques de Los Angeles 2028, ce qui n'est pas le cas actuellement.

« Nous parlons de boxe féminine. Nous avons deux boxeuses qui sont nées femmes, qui ont été élevées comme des femmes, qui sont désignées comme femmes sur leur passeport, et qui ont combattu pendant des années en tant que femmes et ceci est une définition claire d'une femme », a déclaré samedi le président du CIO, Thomas Bach.

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