JO 2024 - Basket. Nicolas Batum : « Si on n'est pas prêts mardi, ça peut être dramatique »

Le capitaine de l'équipe de France a lancé un message d'alerte après la défaite des Bleus contre l'Allemagne ce vendredi 2 août au stade Pierre-Mauroy (71-85). Surtout si les Bleus retrouvent le Canada mardi, le scénario le plus probable avant la fin de la phase de groupes.

Capitaine de l'équipe de France, lourdement battue par l'Allemagne pour son dernier match de groupes aux Jeux olympiques (71-85), Nicolas Batum a révélé après le match avoir pris la parole à la mi-temps, que les Bleus ont atteinte avec un retard de 21 points (27-48). « Le message que j'ai fait passer à la mi-temps, c'est : qu'est-ce que l'on veut ? Comment on le veut ? On a montré pendant quinze minutes que l'on peut être une bonne équipe défensive, et si on fait ça pendant 40 minutes, on a de grandes chances de battre beaucoup d'équipes », estime l'ailier des Los Angeles Clippers.

« À nous de trouver la solution, pourquoi, comment ? On peut jouer comme ça dès le début, rester connectés, écouter et respecter les consignes et être bons d'entrée. Et ne pas avoir de regret, surtout. On peut en avoir ce soir, mais il y a eu une réaction très intéressante. Maintenant, il faut trouver les bonnes combinaisons, les bons joueurs et les bonnes rotations pendant 40 minutes. Il y a eu des oublis, des trucs comme ça, ce qui arrive dans beaucoup d'équipes. Mais on ne peut pas en avoir, ça commence par moi. Mais en équipe, on doit être prêts. On a trois jours pour être prêts et tout donner. Si on n'est pas prêts mardi, ça peut être dramatique. » La France pourrait ainsi retrouver le Canada en quarts, à condition que les États-Unis et la Serbie s'imposent tous les deux ce samedi, respectivement contre Porto Rico et le Soudan du Sud.

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Wembanyama : « On était un peu perdus »

« Je ne sais pas si on a vraiment du mal à entrer dans notre match, mais ils se sont rapidement adaptés, et pas nous, on a continué sur ce qui ne marchait pas, estime de son côté Victor Wembanyama. On a vu une vraie domination chez eux, et je pense que l'on était un peu perdus ce soir. On apprend beaucoup de nous-mêmes aujourd'hui, et on a quelques jours pour se préparer au quart de finale. La volonté, tout le monde l'a, on a su leur faire mal aussi en 2e mi-temps et leur mettre des coups. Mais pour moi, la différence est dans le basket. S'ils ont réussi à monter leur intensité comme ça, c'est aussi parce qu'on leur a laissé cette liberté. »

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