JO 2024 - Athlétisme. Solène Gicquel, à la hauteur : « J'aurais pu avoir ma place en finale… »

À peine commencés, les Jeux olympiques de Solène Gicquel sont déjà terminés à la hauteur. La Rennaise de 29 ans, qui vivait ses premiers JO, est restée bloquée à 1,88 m ce vendredi 2 août.

La Rennaise Solène Gicquel espérait vivre une finale pour ses premiers Jeux olympiques au saut en hauteur. Malheureusement, l'athlète de 29 ans, qui s'entraîne désormais à Poitiers, n'a pas passé les qualifications, bloquée à 1,88 m.

C'est la première Française éliminée depuis le début des épreuves d'athlétisme dans un Stade de France plein à craquer ce vendredi 2 août. Sa compatriote Nawal Meniker, elle, sera en finale de la hauteur, dimanche 4 août.

« Il manque un poil de cul… »

En zone mixte, Solène Gicquel, dernière de la finale des Mondiaux l'été dernier, était lucide sur son élimination. « Malheureusement, ça ne passe pas. C'est dommage, j'avais moyen de faire 1,92 m, j'ai fait deux sauts où il ne manque vraiment qu'un poil de c**… Je suis très déçue que ça s'arrête ici, mais c'est le sport et je reviendrai plus forte… J'ai donné tout ce que j'avais. Je n'ai pas de regrets, mais un poil de déception comme j'aurais pu avoir ma place en finale. »

Elle retient du positif de ses premiers Jeux : « C'était dingue, c'était comme si j'étais sur une autre planète. Il y avait une superbe ambiance, j'étais portée par le public. J'ai réussi à profiter et à me remettre dans ma bulle avant les sauts. »

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La famille en tribunes, dont sa sœur Lucille

Solène Gicquel était soutenue par toute sa famille : « J'ai vu tout le monde, avec les banderoles, les tee-shirts. Même Lucille (sa sœur, volleyeuse) était là ! On s'est vues jeudi et elle me disait qu'elle ne pourrait pas venir, elle n'avait pas de ticket. Et en arrivant je l'ai vue dans les gradins, ça m'a fait un petit boost ! »

Désormais, elle compte vivre l'événement à fond : « Je vais rester jusqu'à la fin au Village olympique, pour profiter. On est arrivé il y a deux jours, on n'a pas eu trop le temps de trop visiter, car il y avait pas mal de choses à faire, la compétition arrivait vite, il fallait aussi se reposer. »

Elle va aussi encourager sa sœur, à qui il reste un dernier match de volley à disputer dimanche (13 h) contre les États-Unis : « J'étais allée lundi soir voir Lucille, comme c'était potentiellement le seul match que je pouvais voir (contre la Serbie, 0-3). Du coup, j'irai aussi dimanche ! Cette élimination est un mal pour un bien ! »

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