JO 2024 - Athlétisme. Le Breton Maël Gouyette valide sa présence à Paris, « une immense fierté »

Deuxième de la finale du 1 500 m ce samedi lors des championnats de France d'athlétisme, le Breton Maël Gouyette a définitivement validé sa présence aux Jeux olympiques de Paris cet été. La joie est immense pour l'athlète de 25 ans.

Maël Gouyette le savait, il n'avait qu'à valider un top 3 lors de la finale du 1 500 m, aux championnats de France d'athlétisme à Angers ce week-end, pour être officiellement sélectionné pour Paris. En terminant à la deuxième place en 3'43''99, le Briochin, licencié au Haute Bretagne Athlé a fait le travail.

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C'est bon, la qualification pour les JO est validée.

Oui, même s'il faut attendre la sélection officielle. J'ai fait mon taff. J'étais venu pour le titre, je ne vais pas le cacher, j'avais beaucoup d'ambition. Ça se joue à pas grand-chose, Romain (Mornet) était le plus fort et je le félicite parce qu'il fait une saison incroyable. On se tire tous vers le haut. Je suis content, la saison va continuer et je sais que la forme va encore monter. Aujourd'hui, je pensais que ça allait le faire mais je suis content car c'est mon troisième titre de vice-champion de France sur les trois derniers championnats de France (rires) ! Quand on recherche le très haut niveau on veut la perfection mais je prends de l'expérience, je montre que je suis là en meeting et en championnat, c'est ça qui est important. Croyez-moi, je vais aller à Paris pour briller, défendre notre équipe de France. Pour passer les tours et donner le meilleur de moi-même.

Dans la dernière ligne droite de la finale, on pense que vous allez gagner et vous coincez un peu. Que se passe-t-il à ce moment-là ?

J'avoue que je double Azzedine (Habz) et je n'ai pas vu Romain qui arrivait à ma droite. Je suis surpris, j'essaie de me remobiliser mais quand tu prends un tout petit retard, c'est dur de le combler, surtout sur les vingt derniers mètres. Il a bien joué son coup et je le félicite.

Que ressentez-vous au moment où vous validez votre présence à Paris ?

Une immense fierté, une immense joie. Je travaille depuis de nombreuses années, quand j'ai commencé l'athlé, je regardais les compétitions internationales à la télé et je disais à ma famille qu'un jour, ce serait mon tour d'être dans l'écran ! Mes projets, mes rêves se réalisent. C'est une immense joie, tout le travail fait depuis des années n'y est pas pour rien, j'ai fait des choix et je les regrette pas du tout.

Est-ce un tremplin dans votre carrière ?

Oui, on s'entraîne tous les jours pour des moments comme ça. L'athlé, ce sont des émotions qu'on ne retrouve pas ailleurs : quand on franchit une ligne, que l'on bat un record, que l'on gagne une course… Une fois qu'on y a goûté, on veut continuer à alimenter cette expérience, ces émotions et c'est juste un kiff ! Je fais de l'athlé pour le plaisir et je m'éclate à courir, que ce soit à l'entraînement ou en compétition. Maintenant, je veux aller chercher les marches supérieures pour aller gratter le plus haut niveau mondial. Je suis en bas de l'escalier, l'objectif est d'arriver en haut et je suis sur la bonne voie.

C'est historique pour le HBA : deux qualifiés, Léna Kandissounon ne passe pas loin…

Oui, c'est juste incroyable. Le HBA, c'est une famille, un club familial qui regroupe plusieurs sections à travers l'Ille-et-Vilaine, c'est ce qu'on essaie de véhiculer nous les grands du club, de tirer la jeunesse avec nous. Avant nous, il y a eu des anciens, on prenait exemple sur eux et maintenant c'est à nous de montrer l'exemple. Je fais de l'athlé pour le plaisir mais aussi faire envie à la jeune génération et leur montrer que tout est possible quand on y croit.

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