Jeux paralympiques. « Un souvenir gravé à vie » pour cette joueuse de volley assis des Côtes-d'Armor
08/09/2024 10:42
Aurélie Garcia, joueuse de volley assis de l'ASPTT Lannion (Côtes-d'Armor), a vécu une expérience « incroyable » en participant aux Jeux paralympiques de Paris 2024. Elle espère que les Jeux permettront le développement de sa discipline en France.
C'est une participation aux Jeux paralympiques de Paris 2024 qu'Aurélie Garcia, joueuse de volley assis en équipe de France, ne risque pas d'oublier. Sifflets, cornes de brume, applaudissements… L'ambiance était au rendez-vous à l'Arena Paris Nord de Villepinte. « C'était incroyable, avec un public de folie ! Il nous a beaucoup suivies et nous a supportées, même dans la défaite. »
La ferveur du public s'est fait ressentir
Les billets étaient pourtant loin d'être tous vendus, ce que craignait la joueuse de l'ASPTT Lannion (Côtes-d'Armor). Après expérience, elle nuance : « La transition après les Jeux olympiques a été très bien faite, on a beaucoup parlé des Jeux paralympiques. »
La ferveur du public s'est fait ressentir dès la cérémonie d'ouverture, sur les Champs-Élysées. Et même après, sur les sites de compétition : « Les gens nous faisaient coucou quand on était dans le bus, on voyait qu'ils se sentaient autant concernés que pendant les Jeux olympiques », se réjouit la joueuse de bientôt 43 ans. « C'est peut-être la seule olympiade que je ferais… C'est un souvenir qui restera gravé à vie », conclut-elle.
Une équipe de France créée en 2019
L'expérience des Jeux paralympiques à domicile aura donc pris le dessus sur la déception de l'élimination pour Aurélie Garcia. Après la défaite 3-0 face au Rwanda, mercredi 4 septembre 2024, les Françaises ont terminé à la huitième place.
Une défaite logique, puisque c'était la première participation de l'équipe de France féminine aux Jeux paralympiques. « On savait que ce serait une compétition difficile, et qu'on allait jouer face aux meilleures nations mondiales. Mais l'équipe de France a été créée il y a seulement cinq ans, alors que d'autres ont 20 ans », analyse la joueuse.
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Car la défaite au final importe peu. « On a pris beaucoup d'expérience, ça va nous servir pour les prochaines compétitions. On n'avait pas d'objectif de médaille, on voulait simplement montrer qu'on savait jouer », explique la Bretonne.
Le volley assis, un sport encore méconnu en France
Aurélie Garcia espère même susciter des vocations dans ce sport qui ne compte que 300 licenciés. « On n'était que neuf joueuses pour les Jeux, c'est très peu. On espère que cette médiatisation va permettre d'étoffer l'effectif. »L'occasion également de faire découvrir ce sport, dont la Fédération française de volley n'a obtenu la délégation ministérielle de volley assis qu'en 2017.
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