Jeux paralympiques. Qui sont les athlètes de la délégation des réfugiés ?
28/08/2024 06:15
Pour la troisième fois de l'histoire, une délégation de réfugiés sera présente aux Jeux paralympiques (28 août - 8 septembre). À Paris, ils seront huit athlètes avec pour objectif de décrocher une première médaille, afin d'imiter la boxeuse camerounaise Cindy Ngamba, en bronze lors des JO au début du mois.
Sur les Champs-Élysées, ils seront les premiers à défiler jusqu'à la place de la Concorde, ce mercredi 28 août, à l'occasion de la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques. Pour la troisième fois de l'histoire, une équipe de réfugiés prendra part aux épreuves, après les éditions de Rio en 2016 et Tokyo en 2021. À chaque olympiade, la délégation continue de grandir : à Paris, ils seront huit à concourir, contre deux au Brésil et six au Japon.
Emmenée par son chef de mission Nyasha Mharakurwa, qui a représenté le Zimbabwe en 2012 à Londres en tennis fauteuil, l'équipe sera présente dans six sports : en para-taekwondo (Zakia Khudadadi et Hadi Hassanzada), en para-athlétisme (Guillaume Junior Atangana et Salman Abbariki), en para-triathlon (Ibrahim Al Hussein), en para-haltérophilie (Hadi Darvish), en para-tennis de table (Sayed Amir Hossein Pour) et en escrime fauteuil (Amelio Castro Grueso).
Une première médaille historique ?
Du 12 au 21 août, les para-athlètes réfugiés se sont retrouvés au CREPS de Reims pour parfaire leur préparation avant les Jeux. Une première, grâce à l'organisation conjointe du Comité international paralympique et du Ministère français des sports. « J'ai l'impression que nous sommes bien plus qu'une équipe, nous sommes une famille. C'est incroyable de voir à quel point nous avons des choses en commun, en raison des parcours difficiles que nous avons tous traversés », a confié Ibrahim Al Hussein sur le site de Paris 2024.
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À l'image de la boxeuse camerounaise Cindy Ngamba, en bronze dans la catégorie des -75 kg, les réfugiés de la délégation paralympique rêvent d'une première médaille aux Jeux de Paris. « Ce serait un rêve devenu réalité d'être la première à décrocher une médaille pour l'équipe paralympique des réfugiés », a déclaré l'Afghane Zakia Khudadadi au Comité international paralympique, elle qui réside à Paris depuis trois ans.
