Jeux paralympiques. Pourquoi le Club France a une jauge quatre fois plus réduite qu'au JO ?

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Spécificité de ces Jeux de Paris, le Comité national olympique et le comité paralympique ont décidé de mutualiser leur force pour le Club France, à La Villette. Mais si l'espace accueillait 40 000 personnes quotidiennement pendant les Jeux olympiques, la jauge n'est que de 10 000 personnes pour les Paralympiques.

Cette année, pour les Jeux de Paris, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et le Comité paralympique français (CPSF) ont eu l'idée de mutualiser leurs forces au Parc de La Villette, dans le nord de Paris, pour le Club France. « C'est le premier jamais ouvert au grand public, ainsi que la plus grande fan zone jamais imaginée dans le cadre paralympique », explique Élie Patrigeon, directeur du CPSF.

Mais alors que 40 000 personnes s'y rendaient chaque jour pendant les JO, ils ne sont que 10 000 à pouvoir y accéder pendant les Jeux paralympiques.

« Maîtriser les coûts »

Cela tient en une explication. L'écran géant, installé durant les JO, à l'extérieur de la grande halle, n'a pas été conservé durant les Paralympiques. « Faire un Club France de cette taille était un pari pour nous, mais on a tenu compte de nos moyens financiers. On a pris un risque financier lourd en l'organisant, donc il était important de maîtriser les coûts pour ne pas obérer notre avenir. »

Mais l'aspect économique n'est pas la seule raison. Les espaces de festivités sont en effet réservés à l'intérieur de la grande halle et les espaces extérieurs directs. « On a aussi tenu compte de notre capacité à attirer un public nombreux. On voulait donc un endroit qui soit à la dimension des Jeux paralympiques, qui n'est pas tout à fait celle des Jeux olympiques. »

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« L'ambiance peine à monter »

« Aux JO, l'ambiance est vraiment partie après le sacre des rugbymen. Ils ont pu venir très vite à La Villette, le jour même. Ça a donc attiré les gens pour voir les médaillés. Là, comme les athlètes viennent plus tard après leur podium, l'ambiance peine à monter », explique un salarié d'un important sponsor d'athlète.

Toutefois, ceux qui se déplacent ne manquent pas de faire du bruit. À l'image des nombreux applaudissements devant la médaille d'or décrochée par Dorian Foulon, ce samedi 31 août. Ils étaient plusieurs milliers à se masser devant l'écran géant installé devant la grande scène. « Ça montre que le pari est réussi », conclut Élie Patrigeon. Et les animations le soir continuent d'attirer les supporters français, qui souhaitent poursuivre la fête.

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