Jeux paralympiques. Le village des athlètes a ouvert : voici les différences avec celui des JO

https://guichet.ouest-france.fr/ws/medias/image/MjAyNDA4NTA4NjE1ZjYxYjkzMzNlNmY4ZjBjMjU2MTA4NzZiODM?token=FootAdda05113f499024e7bacc7171a52e6c914

En pleine mutation, le village olympique se transforme en village paralympique pour accueillir 4 000 athlètes et leurs équipes. Un défi de taille alors que les Jeux approchent à grands pas (28 août au 8 septembre). Pensé comme un modèle d'aménagement par les organisateurs, quelles sont les différences avec celui des JO ?

Les athlètes paralympiques arrivent au compte-goutte. Les bâtiments situés sur Saint-Ouen et Saint-Denis vont accueillir les nouvelles délégations soit 4 400 athlètes, 9 000 personnes en tout, pour les Jeux paralympiques de Paris 2024.

Du 28 août au 8 septembre, les sportifs en situation de handicap pourront se déplacer dans un « Disneyland de l'accessibilité », comme aime l'appeler la responsable de l'intégration paralympique. Un village fonctionnel qui « respecte l'ensemble des normes » encense Ludivine Munos, ancienne médaillée d'or paralympique de natation, dans les colonnes de Libération. Mais qu'est ce qui change concrètement en comparaison de celui des JO ?

« Aucuns gros travaux »

Deux fois moins d'athlètes, deux fois plus de place. Les enceintes des bâtiments ont bénéficié d'un ménage de printemps… Mais d'« aucuns gros travaux », fort d'un aménagement pensé avant les Jeux olympiques. Trottoirs abaissés, panneaux de signalisation avec contrastes pour les malvoyants, bande de guidage au sol, poubelle avec double ouverture (soit avec la main, soit avec le pied), salle de fitness avec poignées adaptées… Entre les deux compétitions, le site n'a pas nécessité de réaménagements particuliers, « programmé pour la phase paralympique, vantait son directeur Laurent Michaud, mercredi 21 août. L'ensemble des accès sont complètement accessibles aux personnes à mobilité réduite. »

Tout a été pensé depuis quatre ans pour faciliter le quotidien des athlètes sur place. Mais pas que. Outre les sportifs, des agents administratifs, des aides, des chaperons, des médecins et des kinés y résideront.

LIRE AUSSI. Jeux paralympiques 2024. Les Jeux en France, point de départ d'une nouvelle perception du handicap

Mobilier sur roues et centre de réparation

À l'entrée, 35 scooters seront proposés aux pensionnaires pour faciliter les déplacements. De quoi rejoindre en un rien de temps la principale nouveauté de ce village : le centre de réparation des prothèses, des fauteuils roulants et des orthèses, sorte de garage technique pour les athlètes. 160 techniciens seront à pied d'œuvre pour réparer et faire la maintenance des équipements indispensables aux sportifs.

Entre stocks de roues, machines de pointes, pièces électroniques et matériaux de secours, l'usine d'Ottobock est prête. Comme le précise Libération, elle avait « réalisé plus de 2 000 remises en état » aux Jeux de Tokyo. Le temps des réparations, les sportifs pourront déguster les fameux muffins olympiques à la cantine, entièrement adaptée avec son mobilier sur roulettes (un principe appliqué également dans les chambres).

LIRE AUSSI. JO 2024. Le bel hommage de Teddy Riner : « ...

×