Jeux paralympiques - Escrime. En tribunes du Grand Palais, « c'est compliqué de tout regarder »

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L'escrime fauteuil commençait ce mardi 3 septembre au Grand Palais, lors des Jeux paralympiques. Une discipline pas forcément évidente à appréhender pour les spectateurs, qui la découvraient pour la plupart. Sans écran géant et avec huit duels disputés en même temps, il était parfois difficile de s'y retrouver.

Depuis les JO, le nombre de pistes d'escrime a doublé. On en comptait quatre sous la verrière du Grand Palais, elles sont désormais huit pour les Jeux paralympiques.

Et toutes sont occupées à chaque rotation. Ce qui donne huit duels à la fois. De quoi se régaler, ou se perdre, c'est selon, quand on est spectateur. « C'est spécial, c'est compliqué de tout regarder en même temps », témoigne Lilian, 17 ans, amateur d'escrime et qui est venu pour la première journée d'escrime fauteuil des Jeux paralympiques, ce mardi 3 septembre.

Des touches difficiles à voir

Le secret pour ne pas s'égarer ? « Il faut qu'on fixe un ou deux combats. » Mais sur quels critères ? « J'observe et je choisis lequel est le plus tonique », confie Greg, venu de Belgique. « On regarde un peu tout, on balaye l'espace », confirment Nathalie et Nicolas, venus en couple. Sauf quand il y a les Français en lice, bien sûr, qui accaparent toute l'attention. Heureusement, ils sont souvent seuls sur leur rotation, contrairement aux Italiens et Chinois, pour lesquels les supporters doivent jongler entre plusieurs combats à la fois.

À condition de bien les voir. Car les quatre pistes situées de l'autre côté de sa tribune ne sont pas bien visibles. D'autant plus dans ce sport statique, où les fauteuils des escrimeurs sont fixés sur des cales, ce qui empêche d'apprécier des déplacements. Quand ce n'est pas autre chose qui obstrue la vue. « Je me focalise sur les Français, mais les touches ne sont pas faciles à voir, explique Mélissa, située assez haut dans les gradins. Donc je regarde l'écran des scores. Mais tout à l'heure, un arbitre me cachait la vue. »

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Et il n'y a pas d'écran géant filmant les combats pour venir en aide au public, pour mieux voir les visages des athlètes et les touches. Mais ça pourrait poser un autre problème, nuance Mélissa : « Avec huit combats à la fois, qu'est-ce qui justifierait d'en filmer un plutôt que l'autre ? »

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