Jeux paralympiques - Cyclisme sur piste. « Avec le public, on n'a pas senti les pédales ! »

https://guichet.ouest-france.fr/ws/medias/image/MjAyNDA4ZTE0M2E1ZjUwZDVmZDA4YTIwZWFlYWI4MmE2ZWZhYjQ?token=FootAdda05113f499024e7bacc7171a52e6c914

Lors de son entrée en lice aux Jeux paralympiques, ce jeudi 29 août, le tandem Alexandre Lloveras - Yoann Paillot a eu « des frissons » grâce à la ferveur du vélodrome national. Même si cela n'a pas suffi à atteindre le podium de la poursuite individuelle B, qui n'était pas l'objectif du duo.

Jusqu'ici, ils sont ceux qui ont le plus profité de la belle ambiance du vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines aux Jeux paralympiques. Grâce au format de leur épreuve, la poursuite individuelle B, longue de 4 000 mètres, Alexandre Lloveras et Yoann Paillot ont pu mesurer la ferveur du public sur leurs seize tours de piste, ce jeudi 29 août.

Même s'ils n'ont atteint ni la finale, ni la petite finale (5es avec un chrono de 4'06''920, il fallait terminer dans les quatre premiers, les 4es étant à 4'04''969), ils ont amélioré leur propre record et ont ressenti de bonnes sensations avant les épreuves sur route, leur principal objectif (4 et 6 septembre).

Quelles ont été vos sensations sur cette entrée en lice ?

Alexandre Lloveras : C'est énorme, on s'est régalés. Le public est juste impressionnant. On n'a pas l'habitude de ça. Honnêtement, il y avait une petite appréhension, on espérait que ça n'allait pas nous gripper. En fait, ça nous a poussés énormément. C'était juste incroyable. On améliore notre temps de huit secondes, c'est une belle entrée en matière pour une discipline qui n'est pas notre spécialité.

Yoann Paillot : On a l'impression d'avoir toute la France qui nous pousse sur la poursuite. Dès le départ, on avait les frissons. Comme dit Alex, on n'a pas l'habitude de vivre ça. Ce n'est pas la même foule qu'ici. C'est énorme.

« On a prouvé qu'on était là pour la route »

La foule vous a-t-elle donc porté ?

Alexandre Lloveras : On n'a pas senti les pédales ! Une poursuite, normalement, c'est hyper dur. Et là ça s'est passé beaucoup mieux que d'habitude.

On vous a vu monter en régime au fur et à mesure de l'épreuve.

Yoann Paillot : On n'a pas calé à la fin. On est parti correct comme on a l'habitude de faire. Les quatre derniers tours, normalement, sont les plus durs. Après, il en manque un peu pour la petite finale. Mais on a amélioré notre temps, on a prouvé qu'on était là pour la route. Et c'était ma première expérience sur la piste, depuis janvier j'apprends ça avec Alex. Maintenant, ma spécialité c'est la route.

LIRE AUSSI. Jeux paralympiques. Alexandre Lloveras : « Cette médaille après déclassement pour dopage, elle n'avait pas trop de goût »

Alexandre Lloveras : Il faudra compter sur nous. Maintenant, on arrête une petite semaine pour digérer et se remettre dedans. On va continuer de kiffer ces Jeux, parce que peu importent les résultats, ça va être incroyable.

×