Jeux paralympiques - Cyclisme. « J'étais dans la douleur extrême » : Alexandre Léauté, médaillé d'or

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Alexandre Léauté, très attendu sur ces Jeux paralympiques, a parfaitement géré son entrée en lice en décrochant l'or sur la poursuite individuelle C2, ce vendredi 30 août. Dans un vélodrome acquis à sa cause, le Breton a savouré ce podium, qui lui permet de le « débloquer pour les autres compétitions ».

« On y est enfin ! »Annoncé depuis longtemps comme la star de ces Jeux paralympiques, Alexandre Léauté (23 ans) a répondu à toutes les attentes, ce vendredi 30 août, en remportant l'or sur la poursuite individuelle C2.

Le cycliste breton a notamment pu compter sur un vélodrome acquis à sa cause, dans lequel de nombreux supporters de l'Ouest ont fait le déplacement. Encore engagé sur plusieurs épreuves, Léauté espère que cette médaille va le « débloquer pour les autres compétitions ».

Quelle est votre première réaction après cette médaille ?

C'était grandiose aujourd'hui, un public de fou. Tout le monde nous encourageait, que ce soit de Saint-Caradec (Côtes-d'Armor, sa ville de résidence) ou de toute la France. Je tenais d'abord à les remercier.

Avez-vous senti ce public sur le vélo ?

Oui, je les ai sentis ! Je n'ai jamais fait du vélo avec autant de bruit. C'était encore une nouvelle découverte. Ça me fait de beaux souvenirs, j'espère qu'il y en aura d'autres.

« Je n'ai pas pris beaucoup de plaisir sur le vélo »

Avez-vous pu profiter de l'instant présent ?

Je n'ai pas pris beaucoup de plaisir sur le vélo, j'étais dans la douleur extrême. Maintenant, je prends du plaisir ! (sourire) Le public a vraiment été un deuxième homme.

Étiez-vous comme au vélodrome de Loudéac aujourd'hui ?

C'est plus grand que le vélodrome de Loudéac ! Même si je sais que, là-bas, il y avait des gens qui me regardaient.

Vous avez signé le record du monde en qualifications (3'24''298). Était-ce important pour vous ?

Oui, parce que les sensations étaient très bizarres. Je n'ai pas l'habitude de ça, je pense que c'est le stress. Je ne suis pas un gars qui stresse, donc c'était compliqué. Mais oui record du monde. Je pensais aller plus vite. C'est une petite déception. Mais il y a quand même la médaille d'or, c'est ce que l'on retiendra.

Cette médaille d'or arrive après des mois d'attente de ces Jeux et la pression qui vous entourait…

On y est enfin ! J'ai enfin pu avoir ma médaille. Je pense que ça va me débloquer pour les autres compétitions, comme ça a pu le faire à Tokyo.

« J'avais le cœur à 180 ! »

Que représente-t-elle cette médaille ?

Beaucoup de choses, beaucoup de travail. Tout le staff, qui n'a pas pu monter avec moi sur le podium. J'aurais vraiment aimé qu'il y ait plus de monde avec moi sur le podium. Ma famille aussi. Parce qu'il n'y a pas toujours eu des moments faciles avec eux. Plein de gens, je ne vais pas pouvoir citer tout le monde.

Comment avez-vous vécu La Marseillaise sur le podium ?

C'était un truc de fou ! J'ai beaucoup rêvé de ça. Mais le fait d'être sur la boîte, avec tout le monde qui chantait, en plus ça a vraiment résonné dans le vélodrome. J'ai eu des frissons pendant La Marseillaise.

Comment avez-vous vécu l'arrivée dans le vélodrome ce matin ?

Quand je suis rentré dans le ...

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