Jeux paralympiques : à quoi faut-il s'attendre dans les transports parisiens ?

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La région Île-de-France compte 17 des 18 sites paralympiques, dont dix se trouvent dans la capitale. Lundi, Valérie Pécresse a détaillé le dispositif prévu et détaillé un grand plan nommé « Un métro pour tous », visant à favoriser l'accessibilité.

Ce 28 août, les Jeux de Paris font leur retour avec leur afflux de visiteurs. Chaque jour, près de 300 000 spectateurs sont attendus dans les transports en commun. Deux fois moins que pendant les Jeux olympiques, mais auxquels s'ajoutent les cinq millions de voyageurs quotidiens liés au retour des vacances et à la rentrée scolaire à partir du 2 septembre. Un défi de taille pour les transports, plus grand encore que pour les JO et ses quatre millions de voyageurs par jour.

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Renforcement de l'offre

Pour le relever, la région renforcera son offre de transport sur 13 lignes de métro, de RER et de trains. Un tiers de trains supplémentaires circuleront sur le tronçon du RER C Paris-Versailles et sur le RER D vers le Stade de France, site hôte des épreuves de para-athlétisme. Une offre également renforcée sur les lignes de métro 8 et 13, à hauteur de respectivement 20 % et 10 %. Pour assurer la fluidité du trafic, la région invite les voyageurs à ne pas recourir à la ligne 9 pour accéder au site de Roland-Garros ni à la ligne 13 pour se rendre au Stade de France.

Renforcement également au niveau de la signalétique et de la présence humaine, avec le déploiement de 5 000 agents en gares et stations, « formés aux personnes en situation de handicap ou à mobilités réduites », précise Valérie Pécresse, présidente da la région Île-de-France. Car ces Jeux paralympiques « sont aussi l'occasion pour toute une nation de changer le regard sur le handicap », assure-t-elle. Sur les 1,8 million de billets écoulés, 20 000 destinés à des personnes en situation de handicap ont été vendus. Pour les acheminer au plus près des sites de compétitions, 100 minibus seront mis en circulation au départ des principales gares parisiennes, et un itinéraire accessible aux voyageurs en fauteuil roulant sera disponible sur l'application Transport public Paris 2024.

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Se déplacer en Île-de-France en fauteuil roulant relève parfois d'un parcours du combattant. « Le mot aujourd'hui quand vous êtes une personne handicapée, c'est l'anticipation », s'agaçait, en décembre 2023 auprès de Ouest-France, Franck Maille, ancien nageur paralympique et référent accessibilité chez APF France Handicap. Si l'ensemble des bus, tramways ainsi que les RER A et B sont accessibles aux personnes à mobilité réduite, seule la ligne 14 l'est sur le réseau métropolitain. Résultat : les trajets sont rallongés. Se rendre à la place de la Concorde où se déroule la cérémonie d'ouverture depuis Nanterre-Préfecture peut prendre jusqu'à une heure, contre 20 minutes pour une personne valide.

« Un métro pour tous »

Pour améliorer l'accessibilité des transports, Valérie Pécresse a précisé lundi 26 août son projet baptisé « Un métro pour tous ». Celui-ci ambitionne de moderniser 13 lignes de métro parisien, pour un investissement estimé entre 15 et 20 milliards d'euros, selon les premières études menées. La présidente d'Île-de-France propose un financement à parts égales entre la Région, l'État et la ville de Paris, pour ce chantier d'une durée estimée à vingt ans. « L'idée n'est plus de développer des lignes supplémentaires, mais de rendre accessible des lignes historiques », argumente-t-elle. Ce projet viendrait s'ajouter à celui du Grand Paris Express prévu pour 2031, avec l'ouverture de quatre nouve...

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