
David Lappartient savait qu'il n'était « pas le favori » pour la présidence du CIO
Hier à 01:19 PM
Ce jeudi 20 mars, David Lappartient a réagi à sa défaite lors de l'élection de la présidence du Comité International Olympique. Le Français de 51 ans savait qu'il ne partait pas favori, conscient des concurrents présents en face comme la Zimbabwéenne Kirsty Coventry, élue.
Le président du comité olympique français (Cnosf) David Lappartient qui a échoué jeudi à prendre la tête du CIO « savait qu'il n'était pas le favori » mais estime « avoir contribué au débat », a-t-il dit à la presse ce jeudi 20 mars après l'annonce de l'élection de la Zimbabwéenne Kirsty Coventry.
« Parfois la marche est beaucoup plus haute »
« Je me suis présenté à plus d'une vingtaine d'élections, généralement avec succès, mais il faut toujours avoir l'humilité de voir que parfois la marche est beaucoup plus haute », a réagi celui qui est aussi président de l'Union cycliste internationale (UCI). « Je savais que je n'étais pas le favori, je savais qu'il y avait deux favoris beaucoup plus forts, mais néanmoins je trouvais que j'avais quand même quelque chose à apporter en termes de projet, en termes de dialogue », a-t-il dit. « J'ai contribué au débat, ce qui était finalement l'objectif », a-t-il dit.
Interrogé sur le fait de savoir si Thomas Bach avait ou non soutenu Kirsty Coventry, David Lappartient, qui a obtenu quatre voix, a répondu : « C'est le choix des électeurs, il n'a pas pris la main des électeurs, ils ont voté, après qu'il ait eu une préférence, on a tous une préférence dans une élection et on peut quand même pas lui reprocher, et l'élection elle a été claire, donc moi je respecte le résultat et je salue le leadership du Président Bach », a-t-il dit.
Lire aussi :Gérer Trump, les Russes, le climat… Quels enjeux pour Kirsty Coventry, nouvelle présidente du CIO ?
« Je ne peux que féliciter Kirsty Coventry pour ce score, on sera derrière elle pour l'aider au sein du mouvement olympique », a-t-il assuré.