Cholet - Tout juste retraité, ce dermatologue de Cholet a participé aux Jeux de Paris 2024

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Jean-Michel Debarre a décidé de consacrer son temps aux Jeux de Paris 2024 avant de ranger définitivement sa blouse de dermatologue à Cholet (Maine-et-Loire). Rencontre.

Jean-Michel Debarre, dermatologue fraîchement retraité de La Gaubretière (Vendée) et de Cholet (Maine-et-Loire), ne s'est pas laissé prendre par la tranquillité de la retraite. Non, il a préféré s'inscrire comme bénévole pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.

Inactif depuis le 31 mai, Jean-Michel Debarre n'a pas encore rendu sa blouse de médecin. « Je savais d'avance que j'étais libre cet été pour les Jeux ! », raconte-t-il, en repensant à son inscription à l'automne 2023.

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En juillet 2024, Jean-Michel Debarre participe bénévolement aux Jeux olympiques, mais pas encore comme médecin. « J'ai navigué entre le centre d'entraînement de Vincennes (Val-de-Marne) et celui d'Ile-des-Vannes à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). C'était intense, mais différent de ce que j'allais vivre ensuite », confie-t-il.

« C'est un poste de bénévolat comme les autres ! »

Ce n'est qu'à partir du 26 août 2024, durant les Jeux paralympiques, que Jean-Michel Debarre reprend sa fonction de dermatologue. Cette fois-ci, à la polyclinique médicale de Saint-Ouen, au cœur du village olympique. « C'est un poste de bénévolat comme les autres ! Avec moi, il y a des étudiants, des salariés, des retraités, note le dermatologue choletais. Nous sommes tous là pour rendre service et pour vivre une expérience unique. »

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Dans ce centre médical, tout était prévu pour répondre aux besoins des athlètes, des accompagnants, des coachs et des différentes délégations. « Chaque jour, environ 400 personnes passent par la polyclinique ».

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Jean-Michel Debarre fait partie d'une équipe de médecins du sport, psychologues, gynécologues, podologues, et autres professionnels de santé « où chacun joue sa participation ».

« Je vois encore des patients »

Loin de son quotidien en Maine-et-Loire et en Vendée depuis quelques mois, « Ici, j'ai rencontré des gens du monde entier : d'Équateur, du Cameroun, de Namibie, de Jamaïque… » Mais plus que tout, c'est l'entente et la solidarité qui l'ont marqué : « Au niveau technique, on travaille de la même manière qu'au cabinet, mais l'atmosphère est différente. »

Et même après la fin des compétitions ? Jean-Michel Debarre n'a pas encore rangé ses instruments. « Je vois encore des patients. Les délégations ne sont pas toutes parties ! », lance-t-il, infatigable, entre deux consultations.

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