Cérémonie des JO : Nicky Doll, présentatrice drag-queen, porte plainte pour diffamation publique
02/08/2024 16:34
La célèbre drag-queen Nicky Doll, qui a performé lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, a porté plainte vendredi 2 août 2024 pour diffamation, notamment contre l'ex-acteur britannique Laurence Fox.
Les plaintes continuent de tomber après la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques. Ce vendredi 2 août 2024, la présentatrice drag de l'émission « Drag Race France », Nicky Doll, a déposé plainte pour diffamation publique, contre Laurence Fox, activiste et acteur britannique.
Lors du tableau intitulé « Festivité », pendant la cérémonie d'ouverture, Nicky Doll avait performé avec plusieurs drag avec l'image d'un groupe attablé. Une scène saluée par de nombreux téléspectateurs, mais qui a aussi déclenché de vives critiques dans les milieux conservateurs et d'extrême droite, en France comme à l'étranger. Beaucoup estimant que c'était une représentation du tableau La Cène, de Léonard de Vinci.
Sur son compte X, Laurence Fox, activiste et acteur britannique, avait même comparé les artistes drag-queens à des « baiseurs d'enfants » ou à des « petits pédophiles déviants ». D'autres comptes anonymes avaient eux aussi accusé les artistes de vouloir « normaliser la pédophilie », soulignait la plainte.
No point in getting wound up when the child fuckers want to wind you up.
— Laurence Fox (@LozzaFox) July 26, 2024
Just laugh at the deviant little pedos.
Eternity is a bitch.pic.twitter.com/YAuhYYjg8K
Lire aussi : JO 2024. 85 % des Français ont jugé la cérémonie d'ouverture réussie selon un sondage Harris
Diverses plaintes
« Ces messages dépassent largement la critique artistique, et véhiculent pour certains des amalgames odieux et diffamants, assimilant performances drag et pédophilie », a insisté l'avocate de Nicky Doll, Me Anne-Sophie Laguens, dans un communiqué.
Deux autres piliers de la cérémonie - son directeur artistique, Thomas Jolly, et la DJ Barbara Butch, mise à l'honneur dans le tableau « Festivité » - ont porté plainte cette semaine, visant eux les chefs de cyberharcèlement et de menaces de mort. Deux enquêtes ont été ouvertes à Paris.
